Wolff recadre Hamilton et veut travailler ‘sur la confiance et la communication’
Il accepte les conversations ‘rudes’ à la radio
Lewis Hamilton a vivement reproché, en pleine course, à ses ingénieurs, en Turquie, d’être finalement rentré aux stands pour chausser de nouveaux intermédiaires.
Alors 3e, Lewis est certes ressorti 5e… mais sans son arrêt, il aurait sans doute perdu bien plus de temps. Esteban Ocon perdait lui 3 secondes au tour sur Carlos Sainz en fin d’épreuve par exemple, tandis que Pirelli a estimé que ne pas s’arrêter aurait été un pari à la fois risqué et dangereux…
En Russie pourtant, Lewis Hamilton avait fait (après un tour de réflexion) confiance à son équipe en s’arrêtant au bon moment pour passer en intermédiaires, contrairement à Lando Norris. Cette fois, il a retardé de plusieurs tours la décision de rentrer aux stands, et a perdu peut-être le bénéfice d’une place sur le podium.
Après la course Toto Wolff a donc tenu, de manière inhabituellement rude pour lui, à remettre les point sur les i : il faut que Lewis fasse plus confiance au muret des stands Mercedes, sans râler en pleine épreuve.
« C’est notre équipe, pas son équipe » lâchait-il ainsi dans un demi-sourire. Christian Horner doit boire du petit lait…
« Nous avons juste besoin de travailler sur la communication, de nous faire confiance et d’être capable de décrire ce que nous voulons. »
La Turquie ne doit cependant pas remettre en question 8 années de succès absolu entre Lewis Hamilton et Mercedes... Toto Wolff apaise ensuite les esprits.
« Nous n’avons aucun problème avec les conversations rudes à la radio avant que vous n’ayez toutes les informations et évidemment, nous ne parlerions pas comme ça à Lewis parce qu’il conduit la voiture à 320 km/h. Mais tout est ok. »
« C’est tout à fait correct, donc nous sommes totalement alignés. Nous sommes ensemble depuis huit ans et nous avons la peau assez épaisse pour comprendre qu’un pilote dans la voiture est juste frustré par une situation mais il comprendra après. »
Faut-il désormais que Mercedes impose de manière plus ferme ses décisions stratégiques aux pilotes ? L’exemple de la Russie (que Toto Wolff ne manque pas de rappeler) a déjà prouvé que l’équipe avait plus de visibilité que les pilotes en temps normal...
« C’est très difficile car la communication doit se faire dans les deux sens et c’est crucial. »
« Le pilote est le capteur vital sur la piste qui vous informe sur les niveaux d’adhérence. Mais le pilote ne se voit pas au regard des autres pilotes et des autres performances. »
« Nous devons donc travailler sur ces informations car nous avons eu ce que Lewis a appelé un "coup de génie" en termes de stratégie la dernière fois. »
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