Wolff : Mercedes F1 doit tout analyser après Zandvoort

"Beaucoup de réflexion, d’analyse des données"

Par Emmanuel Touzot, Franck Drui

26 août 2024 - 08:11

C’était la désillusion pour Mercedes F1 en course à Zandvoort. George Russell n’a pas réussi à convertir sa 4e place sur la grille en bon résultat à l’arrivée, reculant au fur et à mesure.

Lewis Hamilton, parti 13e, est lui remonté 8e mais cela reste un résultat très décevant pour Toto Wolff, le directeur de l’équipe.

"C’était un week-end complètement décevant, très surprenant," admet l’Autrichien.

"Il y a beaucoup de choses que nous devons examiner, nous devons tout analyser car on ne termine pas premier et deuxième il y a trois semaines pour finir ensuite septième et huitième."

"Il y a beaucoup de réflexion, d’analyse des données et, espérons-le, de réponses pour Monza. La voiture n’était pas assez bonne."

Wolff ne voit rien de positif du week-end.

"C’était plutôt mauvais à part au tout début. On a eu des difficultés avec la voiture et c’est frustrant. Mais parfois, il faut des blessures pour faire un meilleur week-end."

Russell a dû faire un 2e arrêt et a concédé deux places face à Sainz et Perez.

"Je pense qu’il est arrivé au bout de ses pneus, et c’est pour ça qu’on a dû passer à deux arrêts. Ce n’était pas la stratégie mais les réglages n’étaient pas assez bons pour tenir jusqu’au bout comme les autres."

"Lewis a lui bloqué ses roues et il était sur la toile donc on a dû refaire un arrêt aussi, mais il avait de la marge sur Gasly derrière lui. Sur la fin, le rythme de Lewis était bon, celui de George était correct avec des réglages que l’on doit aussi évaluer."

Est-ce juste une mauvaise course ou une tendance ?

"Je ne suis jamais confiant, je vois toujours le verre à moitié vide et non à moitié plein. Mais on a beaucoup appris, et le week-end prochain, on devra montrer cela en piste."

Andrew Shovlin, directeur de l’ingénierie piste, le reconnait aussi : "dans l’ensemble, ce fut un mauvais week-end."

"Nous allons parcourir les données pour comprendre pourquoi nous n’étions pas dans le rythme, tant en qualifications qu’en course. En course, nous manquions de vitesse pour nous battre pour beaucoup plus que ce que nous avons réussi à faire."

"Nous ne générions pas une bonne adhérence et, par conséquent, nous glissions sur les pneus. Cela a entraîné une dégradation plus importante que celle de nos concurrents et nous a obligés à faire une course à deux arrêts. Nous étions sur la défensive mais nous allons travailler dur pour nous assurer que ce ne soit pas le cas le week-end prochain à Monza."