Vettel : L’arrivée de Leclerc est très positive pour moi
"Cela va m’aider à me prouver que je peux encore gagner"
Sebastian Vettel a signé chez Ferrari fin 2014 et aborde sa 5e saison avec la Scuderia. Peut-être celle qui lui offrira enfin son 5e titre mondial, qu’il rêve de remporter revêtu de rouge, comme l’ont réussi Michael Schumacher ou Kimi Raikkonen, mais pas Fernando Alonso.
Cette saison 2019 est toutefois différente : Ferrari a revu son organigramme et placé un technicien à la tête de l’équipe, Mattia Binotto. De quoi rassurer l’Allemand ?
"Mattia est fondamentalement différent de Maurizio (Arrivabene). Ce n’est un secret pour personne que leur relation était loin d’être bonne. Mattia est là depuis très longtemps ; il connaît tout le monde. Le temps nous dira s’il réussit. Il a la confiance de tous et me paraît très détendu," confie Vettel au Times et à L’Equipe.
Vettel ne s’inquiète donc plus de tensions au sein de son management, mais il pourrait en avoir bien plus du côté de la piste, si Charles Leclerc réussit à lui donner autant de fil à retordre que beaucoup l’imaginent.
"Peut-être. Mais si nous finissons quatre et cinq toute la saison, il n’y aura pas de tension. En revanche, si nous nous battons tous les deux pour le titre, alors cela peut arriver. Mais c’est là où nous voulons être. L’important est de se dire que nous nous sommes trompés ces deux dernières années. Il faut s’assurer de ne plus reproduire ce genre d’erreur si nous voulons remporter le Championnat."
"Charles connaîtra le succès," poursuit le quadruple champion du monde, "à moins que, soudainement, il ne s’égare. Mais je ne pense pas, après le peu que j’ai vu de lui, qu’il perdra la voie."
"Je suis là depuis longtemps, mais le plus important, c’est que j’ai dix ans de plus. Si vous demandez à n’importe quel trentenaire, il aura une vision différente de quelqu’un qui n’a que vingt ans. Pour moi, son arrivée est très positive. Je sens et je vois son envie de succès, son engagement, sa volonté. Je crois que cela va m’aider à me prouver que je peux encore gagner."
S’il est en mesure de remporter le titre cette année, c’est-à-dire que la SF90 est assez bonne pour cela, Vettel devra donc battre son équipier en plus de Lewis Hamilton.
"Je ne cours pas contre Lewis ou Charles. J’ai connu des défaites où je ne pouvais pas gagner. Je n’aime pas cela. Mais je dois vivre avec. Au Nürburgring, en 2009, Mar Webber a gagné le Grand Prix. Il était plus fort que moi. Je le lui ai dit. Il y aura des jours où Lewis me battra, d’autres où ce sera Charles. J’espère que cela ne m’arrivera pas trop. Mais je le sais. Ils ne sont pas stupides et savent conduire une voiture. Je peux aussi être le meilleur !"
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