Variant Delta : Domenicali n’est ‘plus sûr’ d’arriver à 23 GP de F1 cette année

La F1 s’adapte à une réalité mouvante

Par Alexandre C.

20 juillet 2021 - 16:15
Variant Delta : Domenicali n'est

Le calendrier de la deuxième moitié de saison demeure toujours incertain pour la F1, en particulier avec le variant Delta (avant d’autres ?) qui compliquent toute planification à long terme. D’ores et déjà l’Australie a été annulée, avant peut-être d’autres événements.

Stefano Domenicali doit naviguer dès lors dans l’incertitude. Le successeur de Chase Carey n’a pas la tâche facile, comme il s’en est expliqué auprès de GQ.

« Nous avons commencé une saison sans savoir comment elle allait se terminer. Maintenant, nous avons un scénario encore plus critique en raison de la complexité et de la situation différente d’un pays à l’autre. Après avoir disputé neuf GP cette année, nous nous sommes appuyés sur ce que Chase a fait l’année dernière et notre organisation a montré qu’elle pouvait offrir un championnat et une crédibilité en collaboration avec la FIA. »

Pour autant la F1 a maintenu vaille que vaille l’objectif de 23 Grands Prix malgré le contexte, en remplaçant au pied levé des courses annulées, comme lorsque le Red Bull Ring a pu accueillir un deuxième Grand Prix d’affilée pour remplacer la Turquie.

Mais aujourd’hui Stefano Domenicali ne dit plus catégoriquement qu’il y aura 23 Grands Prix cette année.

« Pouvons-nous avoir 23 GP ? Je ne suis pas sûr de pouvoir être là demain, mais c’est l’objectif... Nous avons montré que nous pouvons être flexibles, en s’adaptant alors que des pays ont décidé de ne pas accueillir de course pour des raisons évidentes. Nous nous sommes assurés d’avoir une bonne relation avec tout le monde, en étant prêts avec différentes options. Chaque jour, nous travaillons sur différents scénarios, nous réévaluons ce qui pourrait se passer si quelqu’un se désiste. »

« Nous ne pouvons pas avoir quatre GP d’affilée, puis un seul. Nous avons beaucoup de choses à considérer et à coordonner pour les diffuseurs. »

Les promoteurs ne rechignent-ils pas à payer des droits pour des événements devant parfois se tenir à huis clos ? Stefano Domenicali ne voit pas le problème car la F1 va très bien pour lui. Et le patron de la FOM de mettre la pression notamment sur les autorités publiques…

« La valeur de notre championnat est de plus en plus élevée. Si le produit ne se vend pas bien, il n’y a aucun intérêt pour quiconque à le faire, quelles que soient les conditions difficiles. Je sais combien il est difficile, d’un point de vue commercial, de devoir payer des droits sans avoir la possibilité de gagner de l’argent parce que les gens ne peuvent pas venir. Mais il faut aussi considérer la valeur que représente pour un pays l’accueil d’un Grand Prix, qui lui donne une dimension internationale. »

« Ce n’est pas un business privé, c’est au gouvernement de le voir comme une sorte de carte de visite pour le pays. Imola, par exemple. Cela dépend de la façon dont le gouvernement veut voir cela comme un investissement. »

F1 - FOM - Liberty Media

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