Stabilité versus sous-virage : Magnussen explique le dilemme de sa F1

Si Romain Grosjean a brillé en course au Nürburgring (9e place), Kevin Magnussen aura lui réussi à mener sa Haas jusqu’en Q2 sur le circuit allemand. Sa monoplace américaine aurait-elle trouvé un petit quelque chose en qualifications ?

Avant le Grand Prix du Portugal, le Danois explique ce qu’il demande de sa F1 le samedi…

« En général, le maniement de la VF-20 est bon. Vous voulez une voiture qui ait une bonne stabilité à l’arrière en entrée de virage, qui ne sous-vire pas trop au milieu d’un virage. C’est délicat à obtenir. Généralement, lorsque vous obtenez une bonne stabilité arrière en entrée de virage, vous risquez de vous retrouver avec un sous-virage en milieu de courbe. Il s’agit de trouver ce compromis. Bien sûr, vous cherchez aussi à tirer le meilleur parti de tous les systèmes et des réglages de la voiture. »

Le week-end tenu sur deux jours au Nürburgring, sans essais libres le vendredi, a-t-il aussi aidé à la progression de Haas ?

« Cela produit un défi plus grand et plus passionnant. Il fallait être créatif et improviser, il fallait utiliser son instinct pour vraiment tirer le maximum d’un tour. Je pense que d’avoir ces inconnues avec les pneus, a rendu la course intéressante. »

Ce week-end, sur le nouveau circuit de Portimao, à quoi peut enfin s’attendre Kevin Magnussen et Haas ? N’est-il pas plus difficile pour une petite structure d’aborder un nouveau circuit ?

« J’y ai fait des essais il y a longtemps dans ma carrière junior - je me souviens que la piste était vraiment cool. C’est un circuit difficile, unique, avec beaucoup de virages à l’aveugle. Il devrait y avoir quelques parties intéressantes de la piste pour les dépassements aussi, et elle a une assez longue ligne droite. Ce sera un nouveau défi et je l’attends avec impatience. »

« La réalité est que vous apprenez constamment - vous trouvez toujours plus de temps au tour et un meilleur rythme. Vous ne cessez jamais de vous améliorer car il y a toujours plus à trouver. Les détails deviennent de plus en plus subtils, mais vous n’arrêtez jamais d’extraire davantage du tour. »