Ricciardo : ’Villeneuve dit toujours du mal’ sur les autres

Le pilote RB F1 a été "déçu" mais en a tiré une motivation

Par Emmanuel Touzot

11 août 2024 - 12:23

Récemment, Jacques Villeneuve a brutalement critiqué Daniel Ricciardo, demandant pourquoi l’Australien était encore en Formule 1 après plusieurs années difficiles. Le pilote RB F1 a réagi à ces propos qu’on lui a rapportés.

"Je ne sais toujours pas ce qu’il a dit. Mais j’ai entendu dire qu’il disait du mal. Mais il le fait toujours" a déclaré Ricciardo, qui a admis être "déçu" par les propos du canadien. "À Montréal, Jacques parlait de choses et d’autres, et j’avais la puce à l’oreille. J’ai accepté qu’il me mette à l’épreuve."

"Je pense que j’ai bien réagi à certaines choses. Normalement, je ne les lis pas, mais l’équipe m’en informe pour me préparer à ce qui a été dit. Il s’agit d’un champion du monde, dans le cas de Jacques, c’est quelqu’un qui connaît le sport."

"Je pourrais faire des commentaires sur d’autres pilotes et dire ’oui, il a traversé une période difficile’, mais je ne dirais jamais de mal de quelqu’un parce que je peux comprendre et je sais ce qu’il a traversé. Personne ne peut s’attacher et faire cela, c’est un sport tellement rare."

"J’étais plus déçu, mais je me suis dit que si certaines personnes pensaient ainsi, il était temps pour moi de leur rappeler que j’étais toujours là. Je l’ai utilisé à mon avantage, mais ce n’est pas grave. Je sais que les gens ont des opinions. Je me suis juste dit qu’il ne fallait pas s’énerver, mais se motiver."

L’Australien reconnait qu’il a vécu un début de saison difficile, mais se félicite de progrès récents : "C’est sûr que ça clique un peu plus. Le Canada a été un tournant décisif. J’avais le nouveau châssis en Chine et Miami fonctionnait mieux."

"J’ai eu quelques courses moins bonnes et au Canada, il y avait beaucoup de choses en jeu. On parlait déjà de la possibilité que je perde mon baquet et je me suis dit que tout ce que j’avais fait depuis le début de l’année, pour une raison ou une autre, n’avait pas fonctionné comme je l’aurais voulu."