Räikkönen se souvient d’un apprentissage difficile en NASCAR
"Il n’y a pas de données comme en F1"
Après sa pige en NASCAR en 2011, Kimi Räikkönen est revenu en Formule 1 en 2012 avec Lotus. Vainqueur de deux Grands Prix avec l’équipe, il a ensuite retrouvé Ferrari, puis Alfa Romeo où il pilote encore. Il se souvient de la complexité de la découverte de la NASCAR.
"C’est comme en F1. Beaucoup de gens peuvent être très rapides sur un tour, mais sur une distance de course, c’est une autre histoire. Je m’attendais donc à ce que ce soit difficile, et puis j’ai eu une compréhension très limitée des choses au départ" révèle le Finlandais.
"Je pense qu’une des choses qui ont rendu l’expérience agréable mais aussi difficile est qu’il n’y a pas de données en NASCAR. Ce n’est pas comme en F1, où vous pouvez regarder toutes les données et en tirer beaucoup d’enseignements. Il n’y avait que le temps au tour ou la vitesse moyenne, et on se basait sur les sensations."
"Ce n’est pas quelque chose sur papier que vous pouvez regarder et dire ’OK, c’est ceci ou cela’. C’est donc plutôt de la course à l’ancienne, et je pense que c’est bien parce que vous devez le découvrir par vous-même en tant que pilote. C’était sympa à voir, les gens étaient géniaux et l’ambiance est différente."
A 41 ans, il ne ferme pas la porte à un possible retour en NASCAR à l’avenir, même s’il ne voudrait pas se lancer dans une saison complète, compte tenu de l’intensité du championnat : "Qui sait ? Peut-être un jour. J’ai vraiment apprécié la façon dont ils font la course et comment tout cela fonctionne. Peut-être pour certaines courses."
"En 2011, il y avait eu des discussions pour que je fasse toute la saison et j’avais dit non, parce qu’il y a 36 courses par an. Donc je ne ferai jamais tout, mais certains circuits routiers seraient intéressants, tout comme certains ovales. Je ne sais pas, nous verrons ce qui se passera dans le futur."
Il n’est pas encore sûr de vouloir continuer en compétition après la F1 : "Évidemment, j’ai parfois pensé à l’après F1, mais honnêtement, le jour où j’arrêterai la F1, je doute que je voyage encore beaucoup. Je veux passer du temps avec ma famille, et je crois que la chose que j’attends le plus est de ne pas avoir d’horaire !
"La plupart des sports, et pas seulement la course, vous dictent tout ce qui se passe dans l’année. Quand le moment sera venu, ce sera bien de ne pas avoir d’horaire et de dicter ce qui se passera dans ma vie. Ensuite, on verra si je pilote ou non, pour le plaisir ou autre chose. Je n’en ai aucune idée."
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