Honda attend de Grosjean des retours aussi utiles que ceux d’Alonso
Les anciens pilotes de F1 aident la marque en IndyCar
Honda espère pouvoir miser sur l’expérience de Romain Grosjean en 2021, alors que le Français pilotera une monoplace d’IndyCar propulsée par le moteur japonais. Celui-ci est conçu par le département HPD, qui est également très fier de son simulateur.
"Nous sommes absolument ravis de l’avoir avec nous" a déclaré le responsable de la performance des véhicules chez HPD, Ben Schmitt à The Race. "Nous avons eu un certain nombre de pilotes qui ont conduit dans des simulateurs de haut niveau à travers le monde et dans d’autres formes de sport automobile, y compris en Formule 1."
"Ils sont venus et ont conduit notre simulateur, et ce sera la même chose avec Grosjean, évidemment. Le simulateur est notre fierté et notre joie, nous y consacrons beaucoup de temps et d’efforts, donc la première chose que l’on veut savoir, c’est ce qu’il en pense."
"C’est une chose amusante parce que nous avons eu des pilotes qui sont venus et qui ont passé beaucoup de temps en F1, mais s’ils n’ont pas encore conduit la vraie voiture ici. C’est souvent le cas, ils n’ont pas de vraie référence en réel. Ils ne savent pas ce qu’est une IndyCar en vrai."
L’un des plus grands apports a été celui de Fernando Alonso, qui a roulé en 2017 pour une IndyCar à moteur HPD (photo) : "Nous avons eu une expérience fantastique avec Alonso il y a quelques années. Je parlais plus tôt de la façon dont nous transformons le simulateur en quelque chose qui nous semble vraiment utile au quotidien."
"Quand Alonso est arrivé et a couru avec nous, nous ne savions pas à quoi nous attendre. Je pense que c’était notre premier aperçu d’un pilote venant d’Europe, qui a compris qu’en F1, on fait du simulateur qu’on le veuille ou non, et qu’on y gagne en vitesse."
"Les pilotes savent qu’ils trouveront de la vitesse eux-mêmes et avec la voiture s’ils font ce travail. Il venait d’arriver, il était extrêmement volontaire et il était très facile de travailler avec lui."
Et Schmitt aimerait émuler ces progrès avec Grosjean : "Nous ne savions pas à quoi nous attendre, donc tout cela a été une grosse surprise, mais une surprise très agréable je dirais, donc nous avons des espoirs similaires pour Grosjean aussi."
Schmitt admet que les commentaires techniques d’Alonso étaient attendus, et qu’ils ont été écoutés, positifs comme négatifs : "Pour nous, il s’agissait d’une approbation ou d’une validation. Nous avions eu des résultats raisonnables jusqu’à ce mois de mai 2017."
"Nous commencions à penser que notre simulateur était vraiment au niveau où il devait être. Quand il y est monté et qu’il a roulé avec, je rappelle que c’était une expérience totalement inconnue pour lui, pas seulement en IndyCar, mais aussi sur un ovale rapide."
"Il y avait un fort sentiment lors des années précédentes sur le fait que ce simulateur n’allait pas être utile en tant qu’outil pour les ovales, que c’était principalement pour les courses routières et urbaines. Mais nous avons fait exploser cette croyance et cette théorie."
"Ensuite, il est monté dans la voiture, il a roulé et il était au niveau dès le départ. Mais ce qui nous a vraiment choqués, c’est qu’il nous a appelés et a demandé à revenir le lendemain. Il disait qu’il allait rouler dans la voiture et voulait du temps dans le simulateur avant de remonter dans la voiture."
Il encourage indirectement les pilotes à se lancer dans le travail de simulateur : "A long terme, les pilotes qui en tirent le plus de valeur sont ceux qui ont le plus adhéré à cette technologie."
"Donc, si vous avez quelqu’un qui s’investit dedans et dit ’si je réussis bien sur le simulateur et s’il y passe du temps, cela va se voir en piste’, vous avec tout gagné. Vous constaterez que certains pilotes comprennent tout simplement cela."
"Et nous avons vu que les pilotes européens qui sont venus et qui ont beaucoup roulé dans des simulateurs comprennent déjà ce sur quoi ils doivent travailler et les commentaires à faire à leur ingénieur. Espérons que ce soit le cas de Grosjean."
Honda
Honda : Tsunoda a le potentiel pour être promu chez Red Bull
Tsunoda loue le soutien de Honda, mais suivra-t-il chez Aston Martin F1 ?
Honda accueillerait ’favorablement’ Tsunoda chez Aston Martin F1
Aston Martin F1, Honda et Alonso ont déjà un bel atout pour 2026
+ sur Honda