Pourquoi le calendrier de la F1 n’est pas mieux réparti géographiquement ?
Les équipes y pensent mais le Covid est encore là...
Si la FOM y parvient et le tient, la saison 2022 de F1 devrait voir se dérouler, enfin, un calendrier record l’année de 23 courses entassées en l’espace de 8 à 9 mois à peine.
Malgré la pause plus longue qui suit en hiver, pourquoi plus de pression n’a-t-elle pas été exercée par les équipes pour s’assurer que les courses étaient mieux agencées géographiquement ?
En effet, il faut toujours s’attendre à voir le Canada couplé à l’Azerbaïdjan alors que Miami aura lieu en mai. La Russie, Singapour et le Japon pourraient aussi être ensemble, en tant que triplé de courses
"C’est une excellente question," note Otmar Szafnauer, directeur d’Aston Martin en Formule 1.
"Nous l’avons demandé, mais il y a beaucoup de choses à faire pour qu’un calendrier soit établi et ce n’est pas aussi simple que d’essayer de les écrire dans un ordre géographique plus pratique sur un bout de papier."
"Stefano Domenicali et son équipe font de leur mieux, avec beaucoup de facteurs à prendre en compte au niveau local. Et de nos jours, l’une des principales préoccupations reste toujours le Covid-19 et à certaines des considérations qui s’y rattachent."
"Nous avons été dans certains pays à cause de ce virus. D’autres pays ont voulu repousser leur course en espérant que le virus disparaisse. Donc, quand vous avez ce type de contraintes, on peut dire qu’ils ont fait de leur mieux avec les contraintes du moment. Maintenant, j’espère que ces contraintes ne seront plus les mêmes à l’avenir et que nous pourrons faire un meilleur travail pour mieux agencer les courses."
Pour le directeur sportif de Ferrari, Laurent Mekies, la question ne doit pas se poser en ce moment.
"Je pense que c’est encore le moment pour nous de faire preuve de flexibilité dans le contexte des difficultés actuelles à mettre en place un tel calendrier avec le Covid. Je suis sûr que nous allons nous asseoir tous ensemble une fois que ce calendrier sera connu, nous aurons des explications mais nous savons déjà qu’ils essaient de faire de leur mieux avec les contraintes qu’ils ont."
Franz Tost, directeur d’AlphaTauri, rappelle que la géographie n’est pas forcément le critère n°1 pour faciliter la vie des équipes de F1.
"Créer un calendrier est vraiment difficile. Il ne s’agit pas seulement du côté géographique mais surtout de la logistique. Cela dépend des différents pays, il y a des événements à respecter sur place, et vous ne pouvez pas tenir un Grand Prix de Formule 1, comme des vacances ou d’autres choses qui doivent être prises en considération."
"Par conséquent, il est assez compliqué de faire un tel calendrier et je crois que Stefano et la FOM ont tout optimisé de la meilleure façon possible."
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