Pirelli félicite Red Bull pour son ‘audace stratégique’ à Bahreïn

Comme prévu, la stratégie à deux arrêts aux stands s’est imposée à Bahreïn, pour le premier Grand Prix de l’année.

Il y avait même une unanimité stratégique au départ de la course : tous les pilotes partaient en tendres. Et tous choisirent les durs pour le deuxième relais !

Red Bull avait cependant un grand avantage sur ses concurrents directs : Max Verstappen comme Sergio Pérez avaient un train de tendres C3 neufs en réserve ; et ils l’ont utilisé dans leur dernier relais, alors que les autres pilotes, comme chez Mercedes ou Ferrari, devaient opter pour des durs C1 pour leur ultime relais.

Quelques pilotes, mal classés ou ayant subi des incidents, ont fait trois arrêts aux stands : Nico Hülkenberg, rentré dès le premier tour ; ainsi que Pierre Gasly et Logan Sargeant (deux relais en durs, deux en tendres).

En l’absence de voiture de sécurité même virtuelle, la stratégie a joué un rôle un peu plus faible que de coutume. Quoi qu’il en soit, les Pirelli ont fait le job pour leur premier test grandeur nature (il s’agit des mêmes composés que l’an dernier, mais il fallait voir comment ils réagissent à la hausse de performance aérodynamique.)

Mario Isola l’admet, il y avait un air de déjà vu à Bahreïn…

« Le premier Grand Prix de 2024 a presque semblé être un prolongement de la saison précédente, Verstappen distançant facilement le reste de la grille, alors que tout était très proche derrière lui. Ce n’est pas une coïncidence s’il y avait cinq équipes dans le top 10, à peu près dans le même ordre que la saison dernière, la seule exception étant Ferrari devant Mercedes. »

« Cependant, seule Red Bull a fait un choix audacieux en termes de stratégie, alors que les autres ont préféré jouer la carte de la sécurité en conservant deux jeux de durs pour la course. »