Perez est déçu de voir partir Newey mais il garde foi en Red Bull

Sergio Perez ne sait pas encore s’il roulera l’an prochain chez Red Bull Racing mais s’il parvient à conserver son baquet, il devra compter sur une RB21 qui n’aura plus l’apport d’Adrian Newey.

Le Mexicain a en effet été logiquement invité à commenter le départ du concepteur le plus doué de la F1, qui pourrait bien se retrouver chez Ferrari d’ici un an.

"Le départ d’Adrian est un coup dur pour Red Bull. Ce n’est évidemment pas idéal. Quelqu’un comme Adrian a été formidable pour notre équipe, pour notre organisation," admet-il en conférence de presse à Miami.

"C’est évidemment devenu un très bon ami aussi, avec tout ce temps que nous avons passé ensemble. Mais en fin de compte, il y a des moments dans la vie où la séparation arrive, surtout dans le monde professionnel. Je pense qu’il a passé 20 ans chez Red Bull et il veut probablement faire encore autre chose."

Perez livre là un petit indice : pas question de retraite pour Newey ?

"Je ne sais pas, je ne pense pas, il est toujours passionné ! Mais je n’en sais pas plus."

Il se dit qu’il irait chez Ferrari...

"Je suppose qu’il aura un impact immédiat partout où il ira, il est bien plus qu’un designer - il peut influencer les stratégies, les concepts, les réglages... C’est évidemment un homme fort donc partout où il ira, il aura un impact."

"C’est un gars très intelligent, très travailleur. Il peut aussi avoir cette influence sur un week-end de course. Ainsi l’avoir avec nous les week-ends de course était génial. C’est un gars très fort mais, évidemment, c’est tout un groupe de personnes qu’il aura également besoin d’avoir autour de lui."

Perez a ensuite indiqué que Red Bull avait un bel avenir même sans Newey.

"Red Bull est dans une excellente position. Il y a une organisation très solide avec Pierre Waché, avec Enrico Balbo, avec Ben Waterhouse. Je pense que l’ensemble du groupe aérodynamique est très fort. Nous regardons simplement vers l’avenir."

"Vous l’avez vu dans le passé avec ces grandes équipes, ces grands noms, quand ils partent, elles existent toujours. Cela n’a pas d’importance à cause d’un seul individu, c’est toute l’organisation qui compte."

Et pas question de critiquer le patron pour ne pas avoir su retenir le Britannique.

"Christian Horner a fait un excellent travail en préparant la prochaine génération à ce qui va se passer chez Red Bull."