McLaren F1 : Deux évolutions à venir pour ’être la deuxième force’
La spécification actuelle n’est "pas suffisante"
McLaren F1 peut-elle gagner une course avant la fin de saison ? Son directeur, Andrea Stella, explique que la structure de Woking doit d’abord s’affirmer comme deuxième force avant de penser à aller battre Red Bull. Mais il explique que la MCL60 va évoluer encore pour espérer y parvenir rapidement.
"Pour ce faire, nous devons continuer à développer la voiture, car je pense que sur ce circuit, dans des conditions normales et sèches, Mercedes aurait pu être à notre niveau" a déclaré Stella. "Ils ont été plus rapides que nous en Hongrie, ils étaient même en pole position."
"Donc je pense que le package actuel n’est pas suffisant pour pouvoir se battre avec Red Bull, certes, mais il n’est pas suffisant non plus pour aller à une course et dire ’nous allons être la deuxième force ici’. Nous devons donc apporter d’autres améliorations, et c’est ce que nous prévoyons de faire pour les deux prochaines courses."
Une aéro constante pour avoir confiance ?
Charles Leclerc a expliqué que l’équilibre de sa monoplace variait d’un tour à l’autre à Zandvoort, et Stella n’est pas étonné d’entendre de tels commentaires, compte tenu de ce qu’il a vu dans son équipe ce week-end.
"Ce circuit est particulièrement pénalisant lorsque vous n’avez pas de bonnes caractéristiques parce qu’il y a de longs virages. Dans les longs virages, si votre aérodynamique n’est pas constante, vous pouvez avoir un changement de comportement de votre voiture ou une perte d’adhérence dans le virage."
"Donc je pense que ce circuit expose ce genre de faiblesses dont Charles a parlé. Je ne sais pas s’ils ont raison ou tort, je dis simplement que la piste peut révéler ces caractéristiques dont il parle."
"Avec le package que nous avons introduit en Autriche, nous avons abordé certains de ces éléments de caractéristiques, de sorte que l’appui persiste en milieu de virage beaucoup mieux qu’il ne le faisait avec le package précédent et nous avons trouvé une bonne progression en termes de temps au tour."
"Mais en même temps, nous savons que ce n’est pas encore suffisant et, tout en nous penchant sur l’efficacité globale, nous essayons également de faire en sorte que l’appui soit moins variable en fonction des hauteurs de caisse, du roulis et ainsi de suite."
"Cela affecte les voitures qui ont un bon appui maximal mais dont l’appui diminue rapidement en fonction de ces attitudes mentionnées. Je pense donc que nous nous sommes améliorés par rapport au début de la saison, mais nous sommes à mi-chemin par rapport à ce que nous pensons devoir faire pour être en haut de la grille."
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