Les accidents d’Aston Martin à Melbourne pourraient impacter le développement

Aston Martin F1 a concédé que sa série d’accidents en Australie pourrait avoir une influence à court terme sur son programme de développement.

L’équipe basée à Silverstone endure un début difficile de saison 2022 de Formule 1 et à Melbourne ce fut la catastrophe dans presque toutes les séances et en course.

Après le moteur en panne de Sebastian Vettel vendredi, l’Allemand et Lance Stroll ont tous deux subi des accidents lors de la dernière séance d’essais de samedi, tandis que Stroll a ensuite été impliqué dans une collision avec Nicholas Latifi lors des qualifications.

Stroll a réussi à atteindre l’arrivée mais Vettel a sorti sa voiture au virage 4 avec un double impact dans les barrières.

Le patron de l’équipe, Mike Krack, a admis que la situation pourrait forcer Aston Martin à compromettre son programme de développement.

"Nous avons eu un week-end très difficile, car nous avons eu beaucoup de dégâts sur les voiture. Cela a déjà commencé vendredi, où nous avons eu le problème sur le moteur, que nous avons dû changer. Et puis évidemment, les incidents en piste qui sont visibles par tout le monde ont conduit à beaucoup de travail."

"Je suis sûr que vous avez compté le nombre d’incidents et le nombre d’ailerons et de suspensions avant que nous avons endommagés," admet-il

"Vous pouvez calculer rapidement que nous devrons aller à Imola dans une situation de grande tension concernant les pièces de rechange."

"Aurons-nous la capacité de développer cette monoplace ou devrons-nous utiliser notre capacité de fabrication en pièces de rechange ? Ces discussions sont donc en cours."

Aston Martin est la seule équipe avec zéro point au championnat des constructeurs, mais Krack est convaincu que l’AMR22 aux spécifications actuelles a du potentiel.

"Il y a des performances à exploiter. Les problèmes, nous pensons les connaître mais nous ne pouvons pas les dévoiler. Nous essayons constamment de surmonter ces problèmes en attendant nos grosses évolutions mais nous n’y sommes pas encore parvenus."