L’objectif d’avoir son équipe de GT3 ’donne de l’énergie’ à Verstappen
Le triple champion du monde de F1 se diversifie
Max Verstappen est en train de mettre sur pied une équipe en parallèle de sa carrière en F1. Le triple champion du monde a créé Verstappen.com Racing, qui fait pour l’instant rouler Thierry Vermeulen, le fils de son manager, ainsi que son père Jos Verstappen.
"C’est un travail supplémentaire, mais c’est quelque chose qui me donne de l’énergie. Pour l’instant, nous n’en sommes qu’aux premières phases. Grâce à Verstappen.com Racing, nous sponsorisons et soutenons les activités de course de plusieurs personnes proches de moi par le biais de consultations et de conseils" détaille Verstappen.
"Tout a commencé avec les courses virtuelles de l’équipe Redline. Beaucoup de gens pensent encore que la simulation n’est pas professionnelle, mais c’est un sport sérieux, et j’y investis beaucoup d’heures, pour me préparer et battre tous les autres."
"Nous sommes également très occupés en ce moment à avec Thierry Vermeulen en DTM et GTWC Sprint, et avec mon père dans les courses de rallye, mais l’objectif est de lancer à terme notre propre équipe de course. Nous commencerons dans la classe GT3, et nous verrons de quel côté le vent souffle."
"Si je fais quelque chose, je veux le faire bien. Je veux toujours gagner, à ce niveau aussi. L’objectif est de passer de la simulation au GT3, de sorte que l’on ne puisse plus seulement entrer dans la course via le karting, car c’est ridiculement cher à l’heure actuelle. En comparaison, les courses d’eSport sont beaucoup moins chères."
"Un tel changement est possible. Cela s’est déjà produit, bien sûr, mais jamais vraiment bien, pour un certain nombre de raisons. Si vous faites tout de manière professionnelle, je pense que vous pouvez construire une grande carrière de pilote à partir de la simulation."
Une volonté de mettre en avant le GT3
Verstappen explique que son équipe d’eSport Redline n’est pas directement liée à son team de course auto : "Non, ce n’est pas ça, mais en fin de compte, les deux sont liés. Il est également vrai que tous les membres de l’équipe d’eSport ne peuvent pas monter dans une vraie voiture de course."
"Mais les garçons dont je vois le potentiel, je veux les aider en mettant sur pied ma propre équipe GT3. Je pense que le GT3 est une catégorie magnifique, où l’on peut participer à de grandes courses d’endurance."
"Une classe junior pour les monoplaces ne m’attire pas. La Formule 3, la Formule 2... on passe trop peu de temps dans la voiture et cela coûte trop cher. Dans la catégorie GT3, vous participez à plus de courses, mais l’ambiance est différente. C’est plus détendu."
S’il a envie de passer au GT3 avec sa propre structure, il reconnait toutefois qu’il faudra mettre en place une équipe ayant les moyens humains de se battre dans cette catégorie qu’il a testée récemment (photo) : "On ne sait jamais comment les choses vont se passer, mais il y a toujours de l’ambition."
"Cela dépend du nombre de personnes compétentes que nous aurons dans l’équipe et du savoir-faire dont nous disposerons, mais ce serait merveilleux si nous pouvions continuer à nous développer jusqu’au plus haut niveau des compétitions d’endurance."
Il donne la date à laquelle il aimerait se lancer en GT3 : "Nous sommes très occupés avec cela en ce moment. L’étape suivante est notre propre équipe GT3. Pour 2024, c’est trop juste, mais je veux que cela démarre le plus tôt possible. Une équipe GT3 en 2025 devrait être possible avec deux voitures."
Quel directeur d’équipe est Max Verstappen ?
Interrogé sur le type de directeur qu’il est dans son équipe, il donne des détails sur sa vision du management : "Je ne me vois pas comme un Christian Horner. Mais je veux tout savoir et être impliqué dans toutes les décisions."
"Je veux donner des conseils et être physiquement présent sur les courses de temps en temps, si c’est possible. Il est surtout très important de placer les bonnes personnes aux bons postes. Je me vois dans un rôle de conseiller, où j’aurai l’occasion d’être très critique."
"En tant que directeur d’équipe, serais-je plus proche de Christian Horner ou de Günther Steiner ? Haha, je ne pense ni à l’un ni à l’autre. Je pense que je suis comme mon père. Quand j’étais petit, je pensais toujours que je n’étais pas comme mon père. Mais plus je vieillis, plus je pense que je lui ressemble."
"Dans l’énergie que je mets à bien faire les choses, dans le sérieux que j’y mets et dans le temps que j’y consacre ; dans cette volonté constante de perfection qu’il m’a transmise. En fin de compte, ce sont de bonnes qualités, je pense. Il y a beaucoup de gens talentueux dans ce monde, mais aussi beaucoup de gens très paresseux."
"Ce sont presque toujours les travailleurs les plus acharnés qui récoltent les fruits de leur labeur. Ceux qui se contentent de la deuxième ou de la troisième place tombent, tandis que ceux qui détestent être troisièmes ou deuxièmes, qui continuent toujours à pousser et n’abandonnent jamais, ceux-là s’en sortent."
Jos Verstappen s’implique dans l’équipe de son fils
Ces personnes qui visent sans arrêt la victoire sont déjà présentes dans son team d’eSport : "Bien sûr, c’est déjà le cas avec Team Redline. C’est déjà le cas avec l’équipe Redline. On veut toujours des gens qui se battent plus que d’autres. C’est également le cas chez Red Bull."
Max révèle que son père Jos s’implique dans la gestion de l’équipe au quotidien : "Nous cherchons bien sûr. Pas seulement moi, mais aussi mon père. C’est bien que nous puissions l’impliquer dans ce projet."
"Et il pense que c’est un excellent projet. Il conduit déjà des rallyes sous la bannière Verstappen.com Racing, mais il est logique que son rôle aille plus loin. Nous travaillons encore sur les détails, mais un rôle de mentor lui correspondrait bien et il est ouvert à cette position."
Le Néerlandais est heureux de voir son père rouler en rallye : "Je pense que c’est très bien. Il a besoin de la montée d’adrénaline et c’est bien, mais les courses de rallye sont aussi dangereuses. Il a déjà eu quelques accidents. Mais j’aime son sérieux. Je n’aimerais pas le faire moi-même."
"Rouler sur un terrain dans une voiture de rallye est amusant, mais les étapes qui traversent des arbres et des maisons... non, ce n’est pas pour moi. Je ne suis pas encore monté dans une voiture avec lui. Je fais confiance à mon père pour beaucoup de choses, mais cette image mentale ne m’attire pas."
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