’Il était temps’ que Ferrari se trouve enfin un bon directeur avec Vasseur

Ferrari a peut-être encore du mal à revenir au sommet de la Formule 1, mais Frédéric Vasseur est au moins le bon patron d’équipe pour y parvenir.

C’est le point de vue d’une des légendes allemandes, l’ancien pilote de F1 Hans-Joachim Stuck, qui dirige aujourd’hui le sport automobile en Allemagne.

Depuis l’ère ultra-réussie de Jean Todt avec Michael Schumacher, la série de directeurs d’équipe chez Ferrari a manqué le coche.

Le successeur de Todt, Stefano Domenicali, a été remplacé par Marco Mattiacci en 2014, mais la saison suivante, Maurizio Arrivabene était déjà à la barre, avant d’être remplacé par Mattia Binotto.

Cependant, pour 2023, le Français Vasseur est passé de Sauber à Ferrari, et Stuck affirme qu’il est désormais définitivement l’homme idéal pour ce poste.

"Ferrari, bien sûr, a commis des erreurs ces dernières années. Mais je suis quand même surpris qu’il faille autant de temps pour revenir devant."

"Avec Vasseur, l’ordre nécessaire est de retour. Et il était temps."

Cependant, malgré quelques pole positions et la victoire de Carlos Sainz au GP de Singapour cette année, l’écart entre Ferrari et Red Bull reste important.

Stuck estime cependant que l’amélioration rapide de McLaren cette saison démontre que l’écart peut être réduit.

"McLaren fait un excellent travail, chapeau à eux. Une telle amélioration est particulièrement stimulante pour Ferrari et Mercedes. Ces deux équipes doivent simplement faire mieux."

"Si vous connaissez bien Toto, vous savez qu’il ne dort certainement pas bien en ce moment. Il n’y a pas de désillusion ou de volonté de partir de sa part de s’en aller à moyen terme comme certains l’annoncent. Ce n’est pas seulement parce qu’il représente Mercedes, mais aussi parce qu’il est actionnaire. Il s’agit donc aussi de son propre argent."

Le compatriote de Stuck, Ralf Schumacher, frère cadet de Michael qui a décroché 5 titres avec Ferrari, considère également Vasseur comme un digne patron de la Scuderia.

"Je crois aussi qu’il a besoin de temps pour changer les choses. Il ne peut pas tout faire en six mois."