Horner : C’est ’un privilège’ de travailler avec un Verstappen ’au sommet’
"Il n’y a pas un pilote qui l’aurait battu" en Espagne
Christian Horner n’avait que de l’admiration pour Max Verstappen après l’arrivée du Grand Prix d’Espagne. Le directeur de Red Bull était impressionné, au soir de la 40e victoire en F1 de son pilote, et admet qu’il est au sommet de son art.
"Sa forme est juste incroyable. Il est au sommet de son art, parfaitement sous contrôle, et c’est un honneur et un privilège de travailler avec un pilote qui opère à ce niveau. Les choses semblent très faciles avec lui" a déclaré Horner. "L’équipe travaille également à un très haut niveau, sur les arrêts aux stands, la stratégie, tout a fonctionné parfaitement."
Verstappen a dépassé plusieurs fois les limites de piste, mais cela n’a créé aucune inquiétude : "Oui, mais les ingénieurs lui donnaient des bonnes informations. Mais il avait le rythme en main et il était en sécurité avec ce meilleur tour en course."
Horner rappelle que Red Bull approche des 100 succès en F1, et il espère atteindre cette étape dès la prochaine course, au Canada : "On va là-bas avec 99 victoires. Si nous pouvions remporter la centième là-bas, ce serait une belle réussite."
Onzième au départ, Sergio Pérez est remonté jusqu’à la quatrième place, et Horner s’agace de l’absence de pénalité contre George Russell, qui est passé hors piste au départ et en a profité.
"Il a perdu du terrain dans les premiers tours. Il n’a pas pris un bon départ et a été malheureux. George a réussi à s’en sortir en sortant de la piste, sans être pénalisé. Je pense que c’est ce qui a fait la différence. La course de Checo était de plus en plus solide. Dans le dernier relais en particulier, il revenait très fort, mais il n’avait pas assez de tours pour viser le podium."
La fin des espoirs de titre pour Pérez ?
Horner ne pense pas que la cinquantaine de points qui séparent désormais Pérez et Verstappen soient une déception. Selon lui, le Mexicain doit désormais tourner la page de cette lutte qu’était la leur en début de saison pour retrouver des week-ends plus efficaces.
"Je pense qu’il n’y a pas un pilote qui aurait battu Max dans cette voiture aujourd’hui. Il a affronté un pilote au sommet de sa forme. C’est très difficile. Pour Checo, mentalement, c’est vraiment difficile à gérer."
"Mais maintenant, il y a cet écart dans les points et cela peut lui enlever un peu de pression et les attentes qu’il se met lui-même, il a besoin de les laisser tomber et d’être libre de rouler."
Le directeur de Red Bull n’envisage plus vraiment un duel pour le titre entre ses pilotes, mais il s’attend à voir Pérez retrouver rapidement son meilleur niveau : "Il y a maintenant un grand écart entre les deux. Il n’a plus rien à perdre et il doit se détendre."
"Il doit souffler un coup et piloter comme nous savons qu’il est capable de le faire, comme il l’a fait en Azerbaïdjan et lors de certaines des premières courses de l’année. Je pense qu’il s’est bien repris aujourd’hui et que cela lui donnera de la confiance avant d’aller à Montréal."
Mercedes F1, pas encore une menace ?
Selon Horner, Red Bull doit surveiller Mercedes F1, mais l’équipe ne pose pas une menace nette actuellement. Red Bull attend encore des évolutions, et l’avance reste pour le moment nette en course.
"Il y avait encore 23 secondes de retard à la fin de la course. Ils ont fait de bons progrès avec leur voiture B, mais nous avons encore de l’avance et des choses à apporter."
"Ils ont bénéficié d’une grosse évolution et nous avons quelques éléments qui arriveront plus tard dans la saison. C’est sûr que c’est un grand pas en avant. C’est une équipe de qualité qui nous mettra sous pression dans la seconde moitié de l’année."
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