Hamilton : Des ’discussions concrètes’ avec KTM pour investir en MotoGP

Le pilote de F1 veut se diversifier et vise la moto

Par Emmanuel Touzot

27 décembre 2024 - 15:50

Lewis Hamilton pourrait bien devenir investisseur dans une équipe de MotoGP dans les prochaines semaines ou prochains mois. Pit Beirer, directeur compétition de KTM, a confirmé des discussions avec le pilote de F1 pour qu’il rachète des parts dans l’équipe, alors que la marque autrichienne est au bord du gouffre financièrement.

Red Bull pourrait se porter acquéreur de l’équipe de course, aidé par un partenaire indien de KTM. Mais l’équipe pourrait donc voir d’autres partenaires entrer à son capital, notamment Hamilton.

"Je peux seulement dire que nous avons eu des discussions très intéressantes avec son management" a déclaré Pit Beirer à Speedweek. "Ce n’est pas un secret que Lewis Hamilton est intéressé par le MotoGP et qu’il pense à sa propre équipe. Ici aussi, il y a des discussions concrètes."

Beirer assure que malgré les liens de Hamilton avec Ferrari, rivale de Red Bull en F1, le partenariat entre KTM et la firme de boissons n’est pas un problème pour une éventuelle entrée au capitale du septuple champion du monde de Formule 1.

"Tous ceux qui veulent travailler avec nous connaissent cette proximité - Red Bull et KTM sont inséparables. Cela n’a pas été un problème dans les négociations jusqu’à présent."

"Un investisseur est différent d’un sponsor. Nous travaillons également avec nos sponsors dans le cadre d’un partenariat très solide. Lorsque vous avez des partenaires à la table qui vous donnent de l’argent pour un si grand projet, ils s’impliquent."

"Cela devrait également être positif. Lorsque des partenaires forts s’assoient autour d’une table et réfléchissent, de bonnes solutions voient le jour ensemble. Il est donc évident que ces personnes auront leur mot à dire."

Si Hamilton et d’autres venaient à investir dans l’équipe de course, KTM pourrait simplement se retirer : "Avec la pression que l’entreprise subit actuellement, nous avons dû réfléchir à comment cela serait possible. Il faudrait faire des changements dans l’organisation, il faudrait que le programme compétition prenne son indépendance."