Hadjar : Marko a du ’respect’ car je ne ’m’écrase jamais’ devant lui
Mais le Français est conscient qu’il "doit beaucoup" à Helmut
Isack Hadjar a longtemps craint que la décision de Red Bull de le promouvoir en F1 via l’équipe Racing Bulls tombe à l’eau. Le Français savait qu’il serait jugé sur ses performances au fil de la saison, et il n’a pas voulu être rassuré tant qu’il n’avait pas signé, comme il l’a déclaré à Canal+ lors de la remise des prix de la FFSA.
"Honnêtement, déjà à la mi-saison je savais ce qu’il se passait. Il y a eu des moments où j’étais à deux doigts d’être annoncé. Mais on sait comment ça marche dans ce sport, ça va très vite. Après on parlait de l’année d’après, ça a fait le yo-yo émotionnel" a déclaré Hadjar.
"C’est un milieu tellement dur qu’on se dit qu’à un moment... même au Qatar on m’a dit que ça serait le cas, mais tant que je n’avais pas signé je me disais qu’il pouvait se passer un truc. Jusqu’à il y a deux ou trois jours je n’étais pas sûr, il fallait vraiment signer la paperasse parce qu’on ne sait jamais avec ces gens !"
Hadjar est heureux d’avoir été choisi par Helmut Marko, le consultant motorsport de Red Bull, avec qui il a une relation très proche : "Je n’ai jamais vraiment essayé de le convaincre. C’est juste la relation que j’ai avec lui, ce n’est pas une relation entre patron et employé qui se tapent dessus quand ça ne va pas."
"Je ne m’écrase jamais devant lui, quand il n’est pas d’accord je lui dis ce que je pense, et je pense qu’il a du respect pour moi, pour ma personnalité, ce que je fais en piste, et je pense que c’était suffisant."
"Il m’a dit que maintenant c’est l’heure de montrer ce que je peux faire. Ca ne se passe pas bien, [il siffle pour signifier qu’il se fera écarter], il m’a dit que c’était mon moment. J’étais touché qu’il fasse le déplacement pour signer le contrat avec moi. Je lui dois beaucoup."
Franz Tost, l’ancien directeur de Racing Bulls, avait déclaré qu’il faut trois ans à un pilote pour s’adapter à la F1, et Hadjar pense qu’il en faut même davantage : "Il y a des pilotes qui sont en F1 pendant 15 ans et qui continuent à progresser et à s’améliorer sur des axes."
"Bien sûr, la vitesse est là, elle est innée. Mais il faut de l’expérience. Quand il dit trois ans je pense qu’il est gentil. Quand on regarde Max Verstappen, il a commencé à devenir une machine au bout de six ans en F1. Je ne m’inquiète pas pour la vitesse, mais c’est tout le reste qui va avec."
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