Ferrari limite les dégâts au GP de Chine après un accrochage entre Hamilton et Leclerc

Charles Leclerc a terminé cinquième du Grand Prix de Chine, un résultat qui n’est pas à la hauteur de ce que Ferrari avait montré en début de week-end. Le Monégasque a en plus été victime d’un accrochage avec Lewis Hamilton en début de course, heureusement sans gravité même s’il a perdu de la performance avec un aileron abîmé.

"Honnêtement, ce n’est absolument pas la faute de Lewis. De mon côté, j’essaie de me placer pour le virage 3, je pensais que Lewis resterait à l’extérieur, il ne voit pas que je suis là et on s’est touchés. Ce n’est jamais ce qu’on veut entre équipiers mais on n’a pas compris quelles étaient les intentions de chacun. Heureusement ce n’est pas la fin de la course pour les deux" a déclaré Leclerc.

"Ce n’est ni la première ni la dernière fois que cela se produit. C’est dommage que cela arrive entre les deux voitures rouges, mais il n’y avait évidemment aucune mauvaise intention de notre part. C’était donc regrettable et cela m’a évidemment coûté cher pour le reste de la course."

"De mon côté, c’était compliqué car on a perdu 30 ou 40 points d’aéro, ce qui est beaucoup. Ce qui est encourageant, c’est qu’on ait cette performance malgré le problème sur l’avant, mais c’est dommage parce que c’est une opportunité pas entièrement optimisée."

Pourquoi ne pas avoir changé l’aileron au premier arrêt ?

"Nous ne voulions pas perdre huit secondes au stand pour changer l’aileron avant, car j’aurais alors dû dépasser d’autres voitures. Or, nous étions très faibles dans le virage 12, ce qui nous rendait vulnérables face aux voitures derrière et compliquait les dépassements. Je pense que nous avons bien fait de ne pas le faire."

Le Monégasque explique que les mauvaises qualifications de Ferrari sont à l’origine du début de saison décevant de la Scuderia : "Lewis était très rapide hier, il l’était moins aujourd’hui, on a fait des changements et je me sentais mieux en course, mais moins en qualifs."

"Mais quand on part cinquième et sixième c’est plus difficile de gérer les pneus, montrer notre performance, et c’est un plus grand défi pour la course. On doit se concentrer sur les qualifs qui étaient notre point positif avant, on a perdu sur ça et je préfère dans ce sens mais ça ne doit pas aller dans un extrême."

Lewis Hamilton est lui déçu par sa sixième place au Grand Prix de Chine, le pilote Ferrari admettant qu’il avait eu du mal à maintenir le rythme de ses rivaux après avoir effectué des changements de réglages « terribles » sur sa Ferrari après le Sprint.

"Je me sens bien. Je n’ai pas réussi à obtenir le résultat escompté aujourd’hui. J’avais besoin d’un bon départ, que j’ai obtenu, et j’essayais de voir si je pouvais accélérer, mais je n’avais pas le rythme des voitures devant."

"Pour ce qui est de l’équilibre, nous avons apporté des modifications dès la course Sprint, et la voiture était terrible par la suite, j’ai donc eu beaucoup de mal à la maîtriser en qualifications hier et aujourd’hui en course."

Interrogé sur la question de savoir si le fait de savoir que ces changements de réglages étaient à l’origine de ces difficultés l’aiderait à tirer les leçons positives du week-end et de sa solide performance au Sprint, Hamilton a répondu : "Oui, absolument."

"Évidemment, nous perdons du terrain au niveau des points sur les McLaren, Mercedes et [Max] Verstappen, mais il faut continuer à attaquer."