Ferrari : Leclerc estimait la pole envisageable, Hamilton ne le croit pas

Deux façons de voir les choses après les qualifications au Canada

14 juin 2025 - 23:58
Ferrari : Leclerc estimait la pole envisageable, Hamilton ne le croit pas

Lewis Hamilton s’est qualifié 5e sur la grille du Grand Prix du Canada de Formule 1, son équipier Charles Leclerc seulement 8e, le Monégasque ayant loupé son dernier tour lancé qui s’annonçait très prometteur.

Pour le septuple champion du monde, pas de doute, avec la Ferrari SF-25 entre ses mains, il n’y avait pas grand chose de plus à aller chercher aujourd’hui à Montréal.

"Nous avons fait de notre mieux pour les réglages," se réjouit Hamilton.

"Nous avons travaillé d’arrache-pied tout le week-end pour accélérer le rythme, mais je ne pense pas que la voiture ira beaucoup plus vite. Je ne pense vraiment pas que nous puissions rivaliser avec les pilotes de tête et il faut accepter la situation."

"Charles a pris un bon départ dans son tour, mais il ne l’a évidemment pas terminé. Il y avait peut-être quelques dixièmes de plus, mais cela ne nous aurait pas permis d’être en première ligne selon moi."

"Mais les autres pilotes avaient aussi les pneus médiums, et je ne comprends pas vraiment pourquoi nous ne les avons pas envisagés. Nous pensions que les tendres, ou du moins on nous l’avait dit, étaient les meilleurs, alors c’est ce que nous avons choisi."

Peut-il envisager une belle course depuis la troisième ligne ?

"Je l’espère, oui. Que les problèmes de l’Espagne (toujours mystérieux, ndlr) reviennent ou non, mais j’espère que non. Nous avons tout fait pour les atténuer, donc j’espère vraiment une bonne journée demain."

"J’adore vraiment ce circuit. Chaque fois que je pilote cette Ferrari, c’est ma première expérience sur chaque circuit et c’est tellement différent de la Mercedes que l’adaptation est très difficile. Mais, en étant cinquième, j’espère pouvoir me battre. Nous avons des pneus neufs, un nouveau medium et deux durs nuefs, donc j’aurai peut-être un petit avantage sur les voitures qui me précèdent. Je vise toujours le podium, et c’est ce que je vais essayer de faire demain."

Charles Leclerc avait un avis bien différent de son équipier : il était justement persuadé lui d’avoir perdu une pole possible pour Ferrari. Estime-t-il avoir été gêné par Isack Hadjar ?

"Gêné c’est un grand mot, ce n’est pas le bon mot il n’a rien fait de mal, mais avec ces voitures sur un circuit où il y a des rails, quand on a une voiture deux secondes devant, ou une seconde et demie, on perd tout l’appui et c’est très compliqué, donc j’ai perdu l’arrière dans le virage 6. Je suis très frustré car jusque-là, je pense qu’on se battait pour la pole. Le feeling était très bon mais on ne peut s’en vouloir qu’à nous-mêmes, on est sortis trop tôt en Q3, et j’ai fait l’erreur. C’aurait été mieux de perdre un dixième dans un virage que de ne pas finir le tour."

"Je pense qu’aujourd’hui, la voiture était assez bonne pour aller chercher la pole. Je ne sais pas si ça aurait été suffisant car on a vu qu’il y avait un choix avec les pneus, Mercedes qui a mis les mediums, mais je me sentais très confiant depuis les EL3 et ça aurait été proche. Je suis très déçu de ne pas partir de l’avant."

Frédéric Vasseur, directeur de l’équipe, a souligné que le temps de Leclerc dans le premier secteur était comparable à celui de George Russell, qui a décroché la pole position.

"Ce premier temps intermédiaire s’est très bien passé, il était un dixième plus rapide que Russell. Je ne veux pas dire qu’il aurait signé la pole position, même si lui le pense, car il reste encore deux tiers du tour à parcourir, mais nous étions là, dans le rythme et tout s’est bien déroulé jusqu’à ce virage."

"Maintenant, c’est comme ça, il faut penser à demain."


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