’Des conneries’ : Vasseur critique les gros titres et soutient Hamilton ’à 2000 %’
"Nous devons rester calmes" assure le directeur de Ferrari

Malgré les propos qu’il a tenus après la course de Djeddah, où il expliquait que Lewis Hamilton avait parfois trop de hauts et de bas, Frédéric Vasseur a tenu à défendre son pilote. Le patron de Ferrari regrette que certains propos ressortent plus que d’autres, et promet de faire le maximum pour qu’il trouve enfin une aisance suffisante.
"Je serai à 2000 % derrière lui. Je le soutiendrai et nous commencerons dès demain matin à essayer de trouver des solutions et des raisons et à y travailler tôt dans la matinée" a déclaré Vasseur. "Mais honnêtement, je ne suis pas trop inquiet."
"Si vous regardez ce qu’il a fait en Chine ou ce qu’il a fait lors de la course de Bahreïn la semaine dernière ou même lors de la première partie de la séance de ce week-end, le potentiel est là, c’est certain."
"Nous devons juste ajuster l’équilibre parce que nous sommes, collectivement, Lewis et nous, en train de nous battre avec l’équilibre de sa voiture et la façon dont il travaille les pneus. C’est une sorte de point négatif mais je pense que le potentiel de la voiture est là et nous allons essayer de le résoudre."
Le Français refuse de critiquer son pilote et déplore que ses propos puissent être utilisés contre lui et contre Hamilton : "Ce n’est pas dramatique. Nous avons fait cinq courses jusqu’à présent. Je sais que vous voulez faire les gros titres demain en disant ’Fred a dit ceci’. Mais ce sont de grosses conneries."
"En fin de compte, nous sommes en compétition. Il y a des hauts et des bas. Lorsque nous avons des hauts, nous ne sommes pas champions du monde, et lorsque nous avons des bas, nous ne sommes pas nulle part. C’est juste une compétition."
Malgré le retard que prend Ferrari et que prennent ses pilotes, Vasseur ne veut pas céder à la panique pour le moment : "Je ne suis pas sûr que l’on puisse tirer la même conclusion avec Max la semaine dernière, lorsqu’il était septième."
"Les choses sont ce qu’elles sont. La compétition est serrée. Vous avez 10 voitures en quelques dixièmes. Regardez Max. Il a gagné au Japon. Il a terminé à 30 secondes de Piastri à Bahreïn, et en Arabie saoudite, il était deuxième en ayant signé la pole position. Nous devons rester calmes."
"Vous pouvez faire ce que vous voulez. En tout cas, pour nous, en tant qu’équipe, nous devons travailler étape par étape. Je pense que cela a payé l’année dernière de faire des centièmes de seconde et des centièmes de seconde et nous devons garder la même approche."
"Je ne serai jamais celui qui dira que nous sommes champions du monde ou que nous ne sommes nulle part. Nous sommes une équipe. Nous avons des difficultés le week-end. Nous avons de bons résultats le week-end. Nous devons simplement nous améliorer pas à pas et rester calmes."
Vasseur voit que Hamilton est frustré par la situation, et il pense que c’est logique, voire même positif : "Ce n’est pas une période de transition, mais il est certain qu’il est abattu quand il termine la course à la sixième place et que son coéquipier est sur le podium."
"Honnêtement, je considère comme positif le fait que Lewis soit abattu, car s’il était heureux de cette situation, ce ne serait pas normal. C’est un pilote, c’est un compétiteur, il veut tirer le meilleur de ce qu’il a et il est certain qu’il est déçu. Maintenant, nous devons travailler ensemble pour réagir ensemble, et c’est la seule façon d’aller de l’avant."

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