Ce qui a le plus choqué Piastri en passant de la F2 à la F1

La taille de l’équipe, le plus grand choc par rapport à la F2

Par Alexandre C.

11 avril 2023 - 14:59
Ce qui a le plus choqué Piastri en (...)

Oscar Piastri est sans doute le plus attendu et le plus prometteur des rookies de cette année. Le pilote McLaren, après un an passé sur le banc de touche d’Alpine F1, a enfin eu l’opportunité de faire ses débuts en F1, après deux titres consécutifs en F3 et F2.

Jusqu’à présent, comment se passe l’intégration de l’Australien en F1 et chez McLaren ? Tout va bien pour le moment ? Il se confiait au podcast "Beyond the Grid".

« Oui, j’y prends plaisir pour le moment. C’est passionnant et c’est évidemment quelque chose pour lequel je travaille depuis très, très longtemps. Je pense que j’ai commencé à courir il y a environ 12 ans. J’ai été très occupé, mais c’est vraiment cool de dire que je suis un pilote de F1, c’est certain. »

Se sent-il pleinement intégré dans le moule McLaren ? Comment s’est passée son arrivée ?

« Je pense que oui. Tout le monde m’a très bien accueilli dans l’équipe et j’ai essayé de passer le plus de temps possible à l’usine pour me préparer et aider l’équipe, mais aussi pour apprendre à connaître les gens et à mettre des noms sur des visages. »

« Les premiers Grands Prix, cela ne fait que renforcer la relation que vous avez avec tous les mécaniciens de votre côté du garage. J’ai l’impression d’être dans une bonne position. Je suis très heureux d’être chez McLaren et tout se passe bien. »

Avec seulement un jour et demi d’essais hivernaux, Oscar Piastri a-t-il eu suffisamment de temps de roulage pour être fin prêt et s’adapter pleinement au pilote de sa McLaren ?

« Il y a évidemment toujours de la place pour s’améliorer et, surtout avec un jour et demi d’essais, vous allez naturellement continuer à évoluer en début d’année. J’ai l’impression d’avoir une bonne idée de ce que je dois faire pour tirer le meilleur parti de la voiture et de la manière dont elle doit être pilotée. Il s’agit maintenant de mettre tout cela en œuvre et de faire en sorte que le pilotage dans cette F1 devienne une seconde nature. »

« Il y a encore des améliorations à faire, mais j’ai l’impression d’avoir une bonne idée et je pense que ça va dans la bonne direction. »

Le premier Grand Prix d’Oscar Piastri, que ce soit en qualifications ou en course, fut très complexe à Bahreïn. Fut-ce un mal pour un bien ?

« Un peu. Bien sûr, je veux être le plus haut possible sur la grille de départ, donc je ne dis pas que je préférerais être derrière ou ne pas me battre pour les points, mais d’une certaine manière, ça vous met moins sous les feux des projecteurs. »

Oscar Piastri se satisfera-t-il enfin longtemps de végéter dans le bas du milieu de grille avec McLaren, quand Aston Martin F1 ou même Alpine titillent le rythme de course des meilleurs ?

« Beaucoup de gens attendent beaucoup de McLaren et nous attendons beaucoup de nous-mêmes pour essayer de nous battre pour les points et, cette année, pour essayer de faire partie des quatre meilleures équipes. Aston Martin fait maintenant partie de ce top 4, c’est donc un plus grand défi, mais nous essayons toujours de l’atteindre. S’il y a un moment où nous ne sommes pas là où nous voulons être, ce sera probablement lors des premières courses. »

Une équipe de F1 versus une équipe de F2 : un autre monde

Quel est le plus grand choc en passant de pilote de F2 à pilote de F1 ? La taille des équipes ?

« Honnêtement, je dirais que oui. Cela semble un peu bizarre de dire que c’est la plus grande différence, mais la taille de l’équipe est tellement plus importante. Je pense qu’en F2, il y avait peut-être 30 personnes pour l’ensemble de l’équipe. Aujourd’hui, nous avons probablement près de 100 personnes sur la piste en week-end de Grand Prix, sans compter les 700 autres personnes à l’usine qui construisent la voiture et nous aident depuis le centre de contrôle du MTC [McLaren Technology Center] pendant les week-ends de course. »

« C’est donc un peu différent lorsqu’il faut se souvenir de 800 noms, contre 30. Même la centaine de noms que nous avons sur le circuit, ou quel que soit leur nombre, est un véritable défi, et c’est probablement la plus grande différence. »

« J’ai eu un peu d’expérience l’année dernière en tant que pilote de réserve, je me suis habitué au monde de la F1 et j’ai essayé de me souvenir des noms. Mais c’est un processus différent de ce que j’ai connu auparavant. »

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