Bottas : Hamilton a des outils pour s’adapter au V6 Ferrari et à son frein moteur

Le Finlandais a lui-même vécu cette transition

Auteur : Franck Drui
28 avril 2025 - 11:48
Bottas : Hamilton a des outils pour s’adapter au V6 Ferrari et à son frein moteur

Lewis Hamilton a connu des débuts mitigés chez Ferrari, sa SF-25 lui semblant encore "étrangère" en termes de pilotage.

Hamilton est de plus en plus pessimiste ces derniers week-ends, ayant tourné plus d’une demi-seconde plus lentement que son équipier chez Ferrari, Charles Leclerc, lors des qualifications des GP de Bahreïn et d’Arabie saoudite.

Cependant, son ancien coéquipier chez Mercedes, Valtteri Bottas – qui a couru avec le moteur Ferrari pendant trois saisons – a souligné que le moteur italien était au moins une transition avec laquelle Hamilton ne devrait pas avoir de problèmes une fois les bases maîtrisées.

Hamilton avait notamment déclaré : "Je n’ai jamais autant utilisé le frein moteur ces 12 dernières années, mais ici, nous l’utilisons beaucoup pour faire tourner la voiture. Nous avons des freins très différents, tellement différents de ceux que j’avais par le passé."

"Lors de certains relais, j’ai dû utiliser les roues arrière pour faire tourner la voiture, et à d’autres moments, il faut mettre plus de poids sur l’avant, donc la marge de manœuvre est probablement plus grande que d’habitude et je dois m’y habituer."

Mais si Bottas ne peut pas se prononcer sur la sensation des freins de Ferrari par rapport à ceux de la Mercedes, il peut comparer son apprentissage avec le V6 Ferrari et son frein moteur. Après cinq saisons comme coéquipier d’Hamilton chez Mercedes, Bottas a rejoint l’écurie Alfa Romeo/Sauber motorisée par Ferrari en 2022, où il a couru pendant trois saisons.

"Ce n’est pas si difficile de s’adapter au moteur Ferrari. Je ne trouve pas les différences si importantes, à part une petite différence au niveau de la maniabilité. Le plus complexe est de gérer les ajustements, car les nomenclatures sont différentes. Une fois les bases maîtrisées, on s’en sort sans trop d’efforts."

Mais un changement de style de pilotage est-il nécessaire pour tirer le meilleur parti du moteur Ferrari ?

"Minimal," a répondu Bottas, "surtout en termes de changement de vitesse et de frein moteur. Mais tout est réglable, et on peut trouver une solution qui nous convient."

Bottas reste lui globalement impressionné par ce qu’Hamilton a démontré chez Ferrari jusqu’à présent. Il est loin d’être aussi négatif que tous les observateurs du paddock.

"C’est clairement un grand changement, après une si longue expérience chez Mercedes, de travailler avec les mêmes personnes. Et c’est une culture différente, la culture italienne, par rapport à la culture anglo-allemande de Mercedes."

"Je pense qu’il s’en sort bien, même s’il doit encore s’adapter et avoir besoin de temps. Mais il a déjà montré qu’il avait encore de la vitesse, surtout en Chine. Je pense qu’un tel changement lui a apporté un souffle nouveau, et cela ne peut qu’être positif même s’il ne le ressent pas encore comme cela."

Appuyant apparemment la théorie sur la clause contractuelle d’Hamilton l’empêchant d’avoir des ingénieurs bien connus avec lui (à lire ici), Bottas a poursuivi : "Le plus difficile dans un changement d’équipe, c’est de travailler avec des personnes différentes."

"En fin de compte, ce sport est une question de performance humaine, de travail d’équipe. Il faut vraiment comprendre ses collaborateurs. Comment donner le meilleur de soi-même et en tirer le même résultat."


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