Alpine F1 n’est pas ’conditionnée’ pour une vente future

Le PDG de Renault, Luca de Meo, a une fois de plus nié catégoriquement que le constructeur automobile français se prépare à se séparer de son équipe de Formule 1.

Alors que le nouveau conseiller de l’équipe, Flavio Briatore, insiste sur le fait qu’il fait pression pour ramener l’équipe basée à Enstone au sommet de la F1, d’autres voient la récente restructuration financière et l’abandon des groupes motopropulseurs d’usine comme un signe clair qu’Alpine est « conditionnée » pour la vente.

"La presse me demande souvent si nous voulons vendre, mais nous n’avons jamais voulu le faire," assure de Meo.

"Je veux que cela fonctionne, également sur le plan financier, c’est pourquoi nous avons apporté des changements tels que l’abandon de notre groupe motopropulseur pour celui de Mercedes."

"Mais maintenant, mon travail est différent - je dois réunir les bonnes personnes pour améliorer les choses."

De Meo dit que le fait que l’équipe Alpine réalise ou non des bénéfices à la fin de chaque année est presque sans importance.

"Comme je l’ai dit dans une interview il y a quelques heures, si vous calculez la valeur de la marque Alpine par rapport à il y a quatre ans, elle a triplé (à lire ici). La F1 est un formidable coup de pouce pour positionner une marque et c’est sans aucun doute un excellent investissement."

Quant au bénéfice ou à la perte réels de l’équipe chaque saison, de Meo a poursuivi : "Cela dépend des bénéfices, car une partie du résultat financier se trouve dans les primes."

"Mais il n’est pas improbable que nous y parvenions et même si vous subissez des pertes, vous pouvez toujours les considérer comme un investissement marketing."

Il suggère même que gagner en Formule 1 n’est pas obligatoire pour des marques comme Renault ou Alpine.

"Il faut juste être là. C’est le summum du sport automobile et il faut rivaliser avec Aston Martin, Ferrari, Mercedes, ainsi que les autres noms. C’est le meilleur pour nous."