Alonso tempère sa ’malchance’ après un nouvel abandon accidentel
Le pilote Aston Martin F1 rappelle sa longue carrière
Fernando Alonso ne pense pas être particulièrement malchanceux, après que sa voiture a été percutée par une pierre en Italie, causant son abandon. Le pilote Aston Martin F1 estime que sur l’ensemble de sa carrière, il a une chance normale, et que c’est juste une fatalité quand un événement comme Monza se produit.
"Je savais que ce n’était pas à cause du vibreur, donc c’était juste une défaillance de la suspension" a déclaré Alonso. "Si la cause n’est pas liée à un défaut de fabrication ou à un problème de contrôle qualité, c’est évidemment mieux."
"C’est juste de la malchance, une pierre a frappé une pièce physique de la voiture qui n’était pas assez solide. Mais bon, on ne peut rien y faire maintenant. Malheureusement, encore un coup de malchance et des points perdus pendant une course."
L’équipe Aston Martin n’a pas renforcé les bras de suspension à la suite de cette défaillance, a expliqué Alonso : "Ces pièces seront toujours exposées à des objets extérieurs susceptibles de heurter la voiture, mais je pense que c’est un cas sur dix millions. Alors espérons que dans dix millions de courses, j’aie une autre panne comme celle-là !"
Plus tôt cette année, Alonso s’était autoproclamé "le pilote le plus malchanceux du monde" lorsqu’une voiture de sécurité virtuelle, mal tombée pour lui, avait ruiné son Grand Prix d’Émilie-Romagne, le faisant passer de la cinquième place hors des points.
Une fois plus calme, il était revenu sur ses propos, disant simplement qu’il avait trouvé les événements de cette course injustes pour lui. Il réfute cette malchance comme étant une fatalité ni un acharnement sur lui.
"Chance ou malchance ? Je dirais 50/50, honnêtement. Quand on fait plus de 400 courses, il y en a beaucoup avec de la chance, beaucoup sans. Mais je pense que tout finit par s’équilibrer."
"Même quand je suis allé au Mans pour la deuxième fois, on était à deux minutes derrière le leader à une heure de la fin, puis ils ont eu une crevaison, un problème de roue mal fixée, et ils ont dû faire un double arrêt au stand au tour suivant. Et j’ai gagné ce Mans-là ! Donc là, on a eu beaucoup de chance."
"Donc voilà, tout s’équilibre. Mais ouais, probablement que sur 20 ans… ça fait plus de 10 ans que je n’ai pas gagné de Grand Prix de F1, ça ne me semble pas normal."
Parfois, la mémoire joue aussi des tours, car il dit avoir abandonné 12 fois en 2022 quand c’est en réalité seulement six fois : "C’est sûr, je me souviens de 2022, je pense que mon Alpine n’était pas mauvaise, on était compétitifs, j’ai eu 12 abandons, toujours dans les courses où j’étais cinquième ou sixième."
"Cette année-là, l’équipe avait compté environ 55 à 60 points perdus. Cette année, on en est déjà à 22, je pense. C’est dommage qu’on ne puisse pas finir les courses à la régulière quand on est dans les points, alors que quand on est lents parce qu’on est non compétitifs, tout se passe bien jusqu’au drapeau à damier… et on ne marque aucun point."
Si la voiture de l’an prochain est compétitive, Alonso estime qu’il pourrait retrouver une chance normale : "C’est comme ça, c’est le sport, la nature de ce sport. Tant que l’an prochain on a une bonne voiture, il nous faut juste de la chance normale. On ne demande pas de la bonne chance, juste de la chance normale, ça suffira."
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Aston Martin F1 Team
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