Alonso reconnait qu’il n’était ’pas super motivé’ en fin de saison 2024

Fernando Alonso a reconnu qu’il avait parfois perdu la motivation au cours de l’année 2024. Le pilote Aston Martin F1 a pointé du doigt les deux derniers triplés de courses, au terme d’une saison très longue et difficile, et révèle qu’il lui a parfois été difficile de rester enthousiaste.

"Il y a eu quelques courses où je n’étais peut-être pas à l’aise avec la voiture, ou je n’étais pas super motivé" a admis Alonso. "Quand vous n’êtes pas super motivé ou que vous ne vous battez pas pour quoi que ce soit dans le championnat, vous manquez un peu d’énergie."

"Nous avons été en milieu de classement pendant la majeure partie de l’année 2024 et, à la fin de la saison, nous avons même été un peu moins bons que ça. Dans l’ensemble, je pense que nous avons été déçus par certaines phases de la campagne, mais nous avons terminé cinquièmes au classement des constructeurs, ce qui était le minimum requis."

Le double champion du monde explique les difficultés rencontrées avec l’AMR24 l’an dernier : "C’était une déconnexion de la voiture. L’essieu avant et l’essieu arrière ne fonctionnaient pas vraiment en même temps dans la même phase du virage."

"À l’entrée du virage, l’un des deux essieux fonctionnait peut-être. L’un d’eux se déconnectait au milieu du virage. Peut-être que l’autre essieu faisait l’inverse. Lorsque vous parcourez le tour et les différents virages, et que les deux essieux font des choses différentes et ne se parlent pas, la voiture est vraiment difficile à conduire."

L’Espagnol a toutefois quelques motifs de satisfaction pour l’année qui vient de passer : "Il est difficile de considérer 2024 comme une mauvaise année dans mon livre. Nous avons achevé les bâtiments 2 et 3 de l’usine sur le nouveau campus, et nous avons engagé Adrian Newey."

Il a également été nettement plus performant que son équipier Lance Stroll, ce dont il se vantait souvent par le passé quand il s’agissait d’autres équipiers. Mais ce n’est plus quelque chose qui le tient en haleine aujourd’hui : "Je suis heureux, mais je n’ai pas besoin de ces statistiques pour me motiver."

"Je pense que ma confiance en moi sera toujours là jusqu’au jour où je ne me sentirai pas à l’aise dans la voiture. Je me sentirai plus lent que mes coéquipiers, ou plus lent que ce que je pense être possible avec la voiture. Si cette date arrive, je lèverai probablement la main et j’arrêterai de courir parce que je ne prendrai plus de plaisir."