Loeb, Elena et Citroën en patrons

Après une bonne première étape

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19 août 2011 - 21:17
Loeb, Elena et Citroën en patrons

Invaincus sur ce terrain depuis 2002, Sébastien Loeb et Daniel Elena n’ont pas tardé à prendre en main le Rallye d’Allemagne.

L’équipage de la Citroën DS3 WRC n°1 s’est installé en tête après avoir déjoué les pièges de cette première journée de compétition. À seulement 7’’4 de leurs équipiers au sein du Citroën Total World Rally Team, Sébastien Ogier et Julien Ingrassia ont également réalisé une prestation de
premier ordre.

Disputée dans les vignobles de la Moselle, la première étape du Rallye d’Allemagne était constituée de deux passages dans une boucle de trois spéciales. A quelques minutes du départ, d’épais nuages massés au dessus du parc d’assistance de Trêves rappelaient aux concurrents l’incertitude des conditions climatiques.

Guidés par les prévisions fournies par Météo France, les équipages du Citroën Total World Rally Team choisissaient une monte pneumatique mixte, constituée de quatre Michelin tendres et deux durs.

Pour l’ES1, prévue pour être disputée sur sol sec, les DS3 WRC étaient chaussées de pneus tendres sur le côté droit et durs sur le côté gauche. Ce choix audacieux et inédit permettait à Sébastien Ogier et Sébastien Loeb de ne lâcher que quelques dixièmes de seconde à Latvala, équipé de quatre pneus durs.

L’ES2, en revanche, était totalement détrempée par une averse tombée juste avant le départ. Chaussées de pneus tendres, les DS3 WRC creusaient l’écart avec la concurrence. Meilleur temps, Ogier prenait la tête devant Loeb pour 1’’3. Troisième, Hirvonen était déjà repoussé à plus de 30’’. La boucle s’achevait par une spéciale sèche dans laquelle les pilotes Citroën conservaient leurs pneus tendres. Au prix d’une grosse attaque, Sébastien Loeb signait son premier scratch du rallye et prenait le commandement à son équipier.

« Notre choix était celui de la sécurité, car nous savions qu’il y avait un gros risque de pluie », expliquait Sébastien Loeb lors de son retour à l’assistance. « En partant avec des pneus durs, il y avait beaucoup plus à perdre qu’avec notre choix. Notre configuration pneumatique de l’ES1 a surpris nos adversaires, mais c’est une solution que nous avions essayée et qui nous avait parue intéressante pour ce cas de figure. Il fallait juste se souvenir que la voiture ne se comporterait pas de la même façon en tournant à droite ou à gauche ! »

« Je suis satisfait de cette entrée en matière. J’ai un bon feeling avec la voiture, mais elle n’était vraiment pas facile à conduire dans l’ES1, j’ai d’ailleurs fait quelques petites fautes. Quoi qu’il en soit, nous avions fait le bon choix et cette boucle nous a déjà permis de creuser l’écart », complétait Sébastien Ogier.

De retour pour la boucle de l’après-midi, le soleil permettait aux équipages de s’affronter à armes égales sur le plan des pneumatiques. Sébastien Ogier démontrait sa progression sur asphalte avec le meilleur temps de l’ES4, qui lui permettait de revenir à 9/10e du leader. Sébastien Loeb répliquait aussitôt en alignant les deux scratches suivants. Les Citroën DS3 WRC officielles regagnaient donc l’assistance de fin d’étape aux deux premières positions, avec un écart sur le troisième dépassant la minute.

« C’est une configuration idéale pour aborder la suite de l’épreuve », concluait Olivier Quesnel, Directeur de Citroën Racing. « Il reste toutefois deux longues journée de compétition, avec leurs spécificités, leurs pièges et une météo qui peut aussi nous réserver de mauvaises surprises. Nos équipages ne devront pas baisser la garde pour transformer ce bon résultat provisoire en un nouveau doublé. »

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