Wolff répond aux critiques d’Hamilton sur la stratégie de Mercedes F1 à Spa
Pourquoi n’a-t-il pas eu droit à un arrêt aussi ?
Lewis Hamilton a fini par décrocher la victoire, sur tapis vert à Spa, mais il a bien fait savoir à l’arrivée deux choses qui ont contrarié sa marche vers une victoire à la régulière.
La première, c’est qu’il n’a pas été prévenu à temps que George Russell basculait sur une stratégie à un arrêt. Avec cette information, il aurait pu hausser le rythme moyen car il avait encore "beaucoup de gomme disponible".
Mais il a lui aussi révélé qu’il avait envisagé une stratégie à un arrêt (à lire ici).
"Si vous écoutez la radio, vous avez pu entendre ce que j’ai dit à l’équipe la plupart du temps. Mais oui, je pense que les pneus étaient plutôt bons. J’avais encore beaucoup de pneus et j’allais plus vite. Et je ne voulais pas m’arrêter une 2e fois en premier lieu."
Alors pourquoi n’a-t-il pas été suivi par Mercedes F1 contrairement à ce qui a été fait pour son équipier ?
Toto Wolff a expliqué que même si Hamilton avait peut-être estimé que ses pneus étaient en bon état à la fin de chaque relais, la décision de s’arrêter était uniquement liée à sa capacité à maintenir sa position en piste face à Leclerc et Piastri qui se rapprochaient de plus en plus.
"En tant que pilote, vous n’avez pas une vue d’ensemble de la situation car il a dit que ses pneus étaient bons. Mais à ce stade, personne n’avait prévu un arrêt unique. Nous devions couvrir les voitures derrière, je pense que c’était Piastri et Leclerc. Et vous pouvez voir que tous les autres ont opté pour deux arrêts logiques."
"Ce n’était tout simplement pas prévu. Donc, ce que nous avons fait avec Lewis était absolument la bonne chose à faire. George a fait survivre ses gommes, mais il en a finalement payé le prix avec une disqualification. La même chose aurait pu arriver à Lewis."
"De toute façon, cela n’aurait pas pu être anticipé car si cela avait été le cas, n’importe quelle autre équipe de pointe l’aurait tenté aussi."
Wolff admet que Mercedes a aussi eu chaud avec Piastri qui revenait fort derrière ses deux pilotes.
Interrogé sur la tentation d’ordonner un échange de position, Wolff a répondu : "Pas avec les consignes d’équipe, mais probablement si nous avions eu un tour de plus, cela aurait pu être pris en considération car cela aurait protégé la 1ère place, et George aurait terminé 3e. Mais je suis content que nous n’ayons pas eu à prendre cette décision."
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