Wolff imagine ‘une décennie de succès’ pour Mercedes jusqu’en 2024
Et s’exprime sur son avenir personnel
2021 sera une année-charnière pour Toto Wolff comme pour Mercedes. Dans deux ans en effet, entreront en vigueur les nouveaux Accords Concorde, qui redéfiniront profondément les règles sportives, aérodynamiques, financières du sport.
Il serait tentant d’attendre, en 2021, un possible tournant dans le sport, et ainsi la possible fin de l’ère Mercedes en F1. Pourtant, en 2017, en dépit d’un changement réglementaire d’ampleur, Mercedes avait prouvé sa maîtrise en réussissant à conserver son avance, malgré la révolution aérodynamique…
L’échéance de 2021 paraît, aujourd’hui, assez lointaine à Toto Wolff, le directeur de Mercedes...
« J’ai du mal à parler d’un scénario possible, qui n’est pas encore fixé dans le marbre » confie-t-il à la BBC.
« Nous devons surtout nous concentrer sur le championnat de cette année. Ce pourrait être le 6e championnat d’affilée que nous remportions, quelque chose qui n’a jamais été réalisé auparavant [Ferrari avait gagné le titre constructeurs de 1999 à 2004]. Donc toute l’attention est portée sur l’objectif de cette année. »
En dépit de ce discours centré sur le présent, Toto Wolff confesse évidemment qu’il songe à la suite. Il évoque même de possibles succès de Mercedes jusqu’en… 2024.
« Mais de la même manière, nous voulons maintenir nos niveaux de performance dans les années à venir. En 2021, nous voulons prouver que nous sommes une équipe qui n’a pas rencontré un simple succès éphémère, qui n’était pas une anomalie ; mais nous voulons prouver que nous sommes capables de gagner pendant, peut-être, une décennie [de 2014, année du premier titre de l’ère moderne de Mercedes, à 2024]. »
2021 sera une année-charnière également pour Toto Wolff. Le directeur de Mercedes est pressenti pour succéder à Chase Carey, à la tête de la FOM pour le compte de Liberty Media. Ces rumeurs ont déclenché, chez le directeur d’écurie, une sorte de réflexion personnelle sur le défi qui le tenterait le plus.
Sa réponse est énigmatique, et pourra être interprétée de différentes manières… Sans le dire tout à fait, Toto Wolff admet qu’il est avant tout un « racer »… mais comme Mercedes s’engage en Formule E après la F1, les deux pistes semblent ouvertes. Ce qui est certain, c’est qu’il ne dit pas franchement « non » aujourd’hui à l’hypothèse de la FOM.
« Certains me prêtent cette intention. Mais c’est peut-être une provocation, un agenda caché... Ce qui est certain, c’est que je prends plaisir, fondamentalement, à faire ce que je fais aujourd’hui. Mais j’ai pensé, pendant l’hiver, à ce qui me plaisait le plus. Et en fait, ce sont les relations avec les gens. J’ai réalisé que je prenais le plus du plaisir dans le garage, avec les mécaniciens, à les voir travailler sur les voitures, à être dans le garage pendant une course, quand je me rends compte de toute l’intelligence de ces personnes incroyables, qui sont capables de faire tourner une voiture si rapide. »
« Vous pouvez le résumer ainsi : c’est une curiosité incessante qui me stimule. »
« Mercedes entre en Formule E à la fin de cette année, c’est un nouveau chapitre excitant. Et avec toutes ces rumeurs, j’ai essayé de penser à ce qui me motive vraiment. »
« C’est la chasse au meilleur temps. J’adore le benchmarking, la compétition, la course auto. Les mauvais jours et les bons jours. Et le chrono est toujours brutalement honnête. Le chrono ne ment jamais. »
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