Vettel : Être à une seconde au tour en course, ça fait mal
Mais l’Allemand reconnait que c’est bien la réalité
Les deux Ferrari de Sebastian Vettel et Charles Leclerc ont terminé à plus d’une minute de Lewis Hamilton en Hongrie.
Selon l’Allemand, cet écart qui correspond à environ une seconde au tour est malheureusement la triste réalité de la situation de Ferrari avec sa SF90 qui ne génère pas assez d’appuis aérodynamiques pour les circuits lents.
"J’ai tout essayé évidemment en course, je suis satisfait de ma performance avec la voiture que l’on a... mais je ne peux pas être heureux parce que nous ne sommes pas rapides en ce moment sur ce type de circuit," a reconnu Vettel.
"Je pense que perdre 60 secondes sur 70 tours, soit une seconde au tour si on arrondit, est probablement la réalité des choses. Oui, ça fait mal mais,u ne seconde au tour en course, c’est ce qui nous manque quand il faut les appuis maximums. Peut-être n’avons-nous pas choisi la stratégie la plus rapide, mais nous ne sommes pas assez rapides quand même."
"Que dire si ce n’est qu’il y a beaucoup de travail pour nous. Ce n’est pas vraiment une révélation, nous le savions avant d’arriver en Hongrie. C’est à nous d’y remédier au cours des deux prochains mois et d’essayer, espérons-le, de faire la différence d’ici la fin de l’année."
Vettel reste donc confiant quant au fait de pouvoir signer au moins une victoire cette année. La SF90 devrait être plus à l’aise après les vacances, à Spa et à Monza, comme il l’avait souligné après l’arrivée.
"Bien sûr, on peut gagner ! Il y a toujours des points forts sur notre voiture sur lesquels nous pouvons nous baser," poursuit Vettel.
"La Belgique et l’Italie devraient être un peu mieux pour nous, mais nous devons encore le confirmer. Nous savons que nous avons du mal dans les virages lents et moyens et il y en a aussi là-bas. Donc je reste prudent."
"Nous aimerions avoir une voiture plus rapide dans les virages, comme tout le monde. Bien plus rapide pour nous. Nous essayons tout ce que nous pouvons, mais actuellement, cela ne suffit pas."
"Je pense que tout le monde sait, tout le monde a vu et tout le monde comprend nos problèmes mais ce n’est pas possible de trouver des solutions magiques."
"Vous recherchez toujours une solution miracle, mais je n’ai jamais rencontré un type qui en a trouvée une depuis les doubles diffuseurs. Cela fait plus de 10 ans ! Nous continuons à chercher, mais c’est là où nous en sommes."
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