Verstappen répond à Russell sur le rythme réel de Red Bull

"Je ne sous-conduis pas volontairement ma F1"

Par Franck Drui

4 avril 2023 - 15:11

George Russell a donc lancé que Red Bull a un net avantage en termes de rythme sur le reste du peloton et qu’ils se sont délibérément retenus de montrer leur plein potentiel au cas où le sport chercherait à freiner sa domination à l’avenir.

Max Verstappen a admis que Red Bull gérait son rythme par rapport aux problèmes de durée de vie des pneus en Australie, car il n’était "pas nécessaire" de détruire les pneus durs et se retrouver à devoir faire un arrêt en fin de course. Mais c’est la seule gestion qu’il a imposé à sa monoplace selon lui.

"De toute façon, chez Mercedes, ils ne pouvaient vraiment rien faire contre nous. Nous essayons juste de faire de notre mieux avec le développement de la voiture, comme eux. Ils n’ont pas encore la F1 capable de nous battre à la régulière," répond Verstappen.

"Alors oui, pour répondre à George, je n’allais pas prendre trop de risque mais c’était juste à cause des pneus. Je ne sous-conduis pas volontairement ma F1."

"Une course de F1 c’est aussi une question de gestion du rythme, parce que nous ne savions pas vraiment - je pense que personne ne savait vraiment - combien de temps durerait ce pneu dur."

"Donc, il s’agissait simplement de ramener la voiture à la maison parce que nous avions un peu plus de rythme, je pense, par rapport aux autres, mais il n’est pas nécessaire d’essayer de gagner une demi-seconde par tour et de détruire vos pneus jusqu’au bout car on ne sait jamais."

"Une voiture de sécurité peut arriver, des drapeaux rouges, comme nous en avons eu, alors j’étais bien content d’avoir préservé le capital de mes gommes."

Christian Horner a aussi répondu à Russell.

"C’est très généreux de sa part ! Son équipe connaîtrait trop bien ce genre d’avantages. Il y a toujours un élément de gestion qui se passe dans n’importe quelle course. Parce que c’était une course à arrêt unique, et cet arrêt a du se faire très tôt à cause de la voiture de sécurité."

"Bien sûr, il y avait un élément de gestion des pneus, et vous pouviez voir que Checo [Perez] ne traînait pas. Il n’était pas en train de se trainer ou de retenir sept dixièmes par tour parce qu’il ne voulait pas le montrer. Le peloton était certainement un peu plus proche ici."