Todt suggère de réduire la liste des exceptions aux budgets plafonnés en F1
La chasse aux coûts continue
145 millions de dollars en 2021, 140 en 2022, 135 l’année d’après : le montant des budgets plafonnés va décroître d’année en année en raison des conséquences de la crise du coronavirus, tout en assurant un niveau de compétitivité plus équitable entre les équipes.
Mais au vu du choc économique, faudra-t-il descendre encore en-dessous du pallier des 135 millions ? Ou réduire la liste des nombreuses exceptions (salaires des pilotes, marketing, budgets moteur…) ?
C’est bien la voie que semble montrer Jean Todt, qui s’est exprimé en Autriche.
« Je sens que les coûts de la Formule 1 sont encore trop élevés, toujours trop élevés, parce que nous parlons ou nous nous concentrons sur le plafonnement des coûts. »
« Dans les exclusions, vous trouvez toutes les dépenses pour les manufacturiers et le développement des moteurs. Probablement que pour les plus grands dépensiers, le coût de la Formule 1 est plus de trois fois supérieur au montant des budgets plafonnés, donc il est encore très élevé. »
« Mais je dirais que c’est un début, il faut partir de quelque part, et les réglementations changent, beaucoup de standardisation a été prévue, donc il est clair que cela va dans la bonne direction, et il faudra absolument aller dans cette direction. »
L’efficacité des négociations conduites durant la crise, amène le président de la FIA à l’espoir : au cours des prochains mois, la porte n’est pas fermée pour un futur accord.
« La Formule 1 est le pinacle du sport automobile, et il est clair que dans tout sport, il y a une combativité, vous voulez gagner, donc c’est clairement la motivation numéro un. »
« Mais la crise du coronavirus a été l’occasion de réaliser des choses qui auraient été beaucoup plus difficiles à réaliser. Et nous savons ce que nous avons obtenu, en plein accord avec tout le monde, c’est une réussite importante – et probablement qu’avoir une relation aussi étroite avec le détenteur des droits commerciaux nous a permis d’être unis pour présenter les choses aux équipes. »
« Ensuite, les équipes ont dû se mettre d’accord, parce que c’était le bon sens, et c’est pourquoi nous avons réussi à avoir l’unanimité sur la plupart des choses présentées. »
« Je dois dire que les grandes équipes, et principalement les trois plus grandes [Mercedes, Ferrari et Red Bull], se sont mises d’accord sur des questions qui ont été soutenues par les sept autres équipes, donc sur ce point, je veux dire, cela a été un moment positif pour la Formule 1. »
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