Todt : Michael Schumacher ‘se bat’ et ’suit’ la carrière de Mick
Il s’exprime aussi sur Lewis Hamilton et l’environnement
Interviewé par RTL sur son engagement pour la sécurité routière, Jean Todt, le président de la FIA. a pu également aborder des sujets plus centrés sur le sport automobile.
Alors qu’une polémique a éclaté en Turquie à la suite de la présence de la grue, en Q2, évacuant la voiture de Nicholas Latifi, Jean Todt a justement fait référence au drame de 2014, mais pour souligner les progrès faits en matière de sécurité.
« En F1, il y a 30 ans, 40 ans, il y avait 2 et 3 morts chaque saison. Alors que là, entre 1994 et 2020, il y a eu un mort de trop, le pauvre Jules Bianchi. Cela veut dire qu’on a travaillé au niveau des circuits, des équipements… »
Alors que la F1 évolue désormais à huis-clos, n’a-t-il pas été trop triste pour Lewis Hamilton de fêter son titre de champion sans public ?
« C’est différent, mais on est condamné à ça. Ce qu’il y a de formidable, c’est qu’on peut arriver à recréer un spectacle, sans spectateur. »
Sur un autre sujet, quand Alba Ventura lui demande si la F1 est un sport d’aujourd’hui – c’est-à-dire engagé pour la diversité, les femmes, l’environnement – Jean Todt déroule un argumentaire aussi connu qu’efficace.
« On fait beaucoup de choses pour que les femmes arrivent dans le sport automobile. Michèle Mouton est d’ailleurs très engagée. »
« La diversité, on y travaille aussi, et je dois dire que Lewis Hamilton s’est bien engagé pour parler de diversité. »
« L’environnement, vous savez, on va vers pollution zéro. On a travaillé à un moteur hybride, d’ailleurs les gens nous reprochaient des voitures ne faisant pas suffisamment de bruit, on travaille dessus. Les moteurs à hydrogène, c’est trop tôt. Mais on a créé une discipline, la Formule E, qu’on a développée dans les villes. Il y a aussi le carburant à zéro émission, le carburant propre, sur lequel on travaille beaucoup. Beaucoup de choses sont engagées. »
Enfin, Jean Todt a été interrogé sur l’état de santé de Michael Schumacher, à qui il rend souvent visite.
« C’est une question sur laquelle je vais être extrêmement réservé. Je vois Michael très souvent, une ou deux fois par mois. Ma réponse est toujours la même : il se bat, et on peut souhaiter que les choses s’améliorent, pour lui et sa famille. Le confinement ne lui pèse pas du tout, pas du tout, il est très bien entouré, il est dans un endroit où il est confortablement installé. »
Michael peut-il voir la carrière de son fils évoluer, alors qu’il est aux portes de la F1 ?
« Bien sûr qu’il le suit, Mick Schumacher. Il va probablement courir en F1 l’an prochain. C’est un beau challenge, on est ravi d’avoir de nouveau un Schumacher au sommet de la compétition automobile. »
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