Russell : J’étais dans un no man’s land, McLaren F1 et Verstappen sont trop rapides

Aussi discret qu’efficace, George Russell a ramené une probante 3e place de l’autre bout du monde, pour la première course de la saison à Melbourne.

Le pilote Mercedes F1 n’avait pas le rythme de McLaren F1 ou de Max Verstappen ; pour autant, il se dit satisfait après être déjà monté sur son premier podium de l’année.

« Oui, je pense que l’essentiel aujourd’hui était de rester à l’écart des ennuis, pour être honnête. Dès le début, il était clair que ces gars-là (McLaren F1 et Max Verstappen) étaient trop rapides pour nous et que nous étions plus rapides que Ferrari. Donc, je me suis retrouvé un peu dans un no man’s land. »

« J’ai pris assez tôt la décision que la meilleure approche pour cette course était simplement de ramener la voiture à l’arrivée. Si j’avais pris plus de risques, il n’y avait pas de vraie récompense à espérer, car les leaders étaient bien trop loin. C’était une course très difficile. »

« Comme l’a dit Lando, la moindre petite erreur était immédiatement sanctionnée. Mais je suis content de ramener ce résultat, car ce circuit n’est probablement pas notre point fort. Surtout après la journée d’hier avec des températures très élevées, j’étais aussi très satisfait de la 4ᵉ place en qualifications. »

Comment George Russell et Mercedes F1 s’y sont-ils pris pour ne pas se tromper sur le bon moment pour rentrer aux stands ? Peut-il raconter le processus notamment avec son ingénieur de course et son stratège ?

« Le processus a vraiment commencé ce matin, pour être honnête. On a eu de très bonnes discussions sur la façon dont on allait prendre ces décisions, sur ce dont ils avaient besoin de moi, et ce dont j’avais besoin d’eux. »

« Je savais que la pluie allait s’intensifier, donc la décision me revenait. Comme Lando, j’ai pris la décision de renrer aux standes cinq secondes à l’avance, et les gars étaient prêts à changer les pneus. Ça a été un moment clé de la course. »

Comme McLaren F1, Mercedes F1 semble avoir mis l’accent sur la gestion des situations stratégiques de crise cet hiver, et cela a payé.

« Je suis très heureux de ça, car ces courses en conditions mixtes – pour Lando comme pour moi – nous ont échappé ces derniers temps. Quand on regarde le Brésil l’année dernière, on s’est trompés sur la stratégie. Montréal aussi, la course nous a un peu échappé. Donc aujourd’hui, être ici, c’est un très bon résultat. »