Russell a vécu trois années ’bien trop longues’ chez Williams F1
Lui comme Mercedes F1 s’attendaient à ce que l’équipe fasse mieux
S’il brille cette saison chez Mercedes F1 malgré une W13 pas à la hauteur des attentes, George Russell aura dû prendre son mal en patience durant trois saisons chez Williams F1 de 2019 à 2021 avant de se voir enfin promouvoir dans l’équipe dirigée par Toto Wolff.
Pour le podcast Beyond The Grid, le Britannique est ainsi revenu sur ces trois années où il aura disposé de la pire monoplace du plateau la plupart du temps.
Il explique ainsi que lui comme Mercedes s’attendaient à ce que Williams progresse bien plus vite que ce ne fut le cas, et que l’équipe allemande ne l’aurait probablement pas laissé s’engager aussi longtemps si elle avait su que le niveau de performance de l’écurie basée à Grove serait aussi bas.
"Ils (Mercedes) ont toujours cru en moi, et c’est une chose pour laquelle je suis reconnaissant parce qu’ils n’ont jamais essayé de me mettre sur la sellette pour voir si j’allais craquer. Ils vous aident à vous construire afin de s’assurer que vous réalisez votre potentiel," a déclaré Russell.
"Lorsque j’ai signé chez Williams, l’équipe venait de se battre pour les podiums lors des trois saisons précédentes et de terminer 3e, 3e et 5e chez les constructeurs, puis ils ont eu une très mauvaise année en 2018 et ont terminé derniers. Mais nous pensions que c’était une équipe qui parviendrait à rebondir et à se battre de nouveau entre la 3e et la 5e place."
"Nous étions donc tous d’accord pour dire que trois ans serait une bonne période, où je me battrais pour les points et, peut-être, pour des podiums. Mais avec le recul, trois années à piloter seul en fond de grille, c’était bien trop long."
"Malheureusement, Claire (Williams) faisait du très bon travail au moment de négocier le contrat, et il n’y avait donc aucun moyen d’en sortir," ajoute Russell en riant.
2022 était le meilleur moment pour rejoindre Mercedes F1
Si l’on regarde de plus près le parcours du Britannique en F1 jusqu’ici, on peut affirmer qu’il n’a pas forcément été chanceux : il a donc signé chez Williams au pire des moments, et il en va de même cette année puisqu’il a rejoint Mercedes alors que l’équipe allemande est en difficulté avec les nouveaux règlements.
Mais l’intéressé ne voit pas les choses ainsi : il est au contraire satisfait de ne pas être devenu le coéquipier de Lewis Hamilton au moment où celui-ci disposait d’une monoplace dominante et développée pour lui.
"Lorsque je regarde la situation avec du recul, je pense que rejoindre Mercedes l’année dernière ou en 2020 aurait été incroyablement difficile, il m’aurait fallu affronter Lewis au moment où la voiture convenait parfaitement à son style de pilotage depuis des années, c’était en quelque sort son bébé."
"Tandis qu’à présent, tout le monde est reparti d’une feuille blanche et a recommencé de zéro, c’est pour ça que je dirais que c’était le meilleur moment."
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