Norris : La MCL36 ne convient pas du tout à mon style de pilotage

Largement dominateur de son coéquipier Daniel Ricciardo et "meilleur des autres" au championnat du monde, Lando Norris réalise une belle saison avec McLaren F1, qui n’a pour sa part pas pris le départ espéré avec l’arrivée d’une nouvelle règlementation aérodynamique.

Pourtant, le Britannique âgé de 22 ans l’assure : s’il parvient à décrocher de bons résultats au volant d’une MCL36 qui alterne le bon et le moins bon, sa monoplace ne convient pas à son style de pilotage, ce serait même le contraire.

"Des choses ont été dites au sujet du fait que la voiture ne convenait pas à Daniel ou ce genre de choses, et tout le monde pense donc qu’elle a été conçue pour moi, mais ça ne pourrait être plus faux. Ce n’est pas que je déteste piloter notre voiture actuelle, mais elle ne convient pas du tout à mon style de pilotage," a déclaré Norris pour le podcast Beyond the Grid.

"Je dirais qu’en début d’année, elle convenait davantage à Daniel qu’à moi en termes de pilotage. C’est quelque chose qui m’a posé problème en début de saison. Disons que je m’y suis désormais adapté. Mais c’est loin d’être la voiture que j’aimerais avoir dans un monde idéal. Si je voulais la meilleure monoplace possible pour réaliser le meilleur temps au tour, ce n’est clairement pas celle que je choisirais."

"En termes de caractéristiques, j’ai la sensation de piloter une voiture similaire à celle de ma première année en Formule 1 en 2019. Même si elle est différente, c’est la première fois depuis mes débuts que j’ai eu autant besoin de m’adapter."

Norris garde confiance en McLaren pour l’avenir

Lando Norris a déjà goûté au champagne du podium à six reprises dans sa carrière, mais s’il n’était pas loin de remporter le Grand Prix de Russie l’année dernière, il devra peut-être se montrer encore patient avant de remporter sa première victoire en F1.

Le Britannique prolongeait son contrat avec McLaren F1 jusqu’à fin 2025 en début de saison. Et si son équipe aura fort à faire pour combler l’écart important qui existe avec les trois équipes de pointe, il reste confiant d’être dans la bonne écurie pour le futur.

"En signant ce contrat, je savais que je n’allais pas gagner de course à court terme, j’en étais déjà conscient l’année dernière. Cela parait également improbable pour l’année prochaine, mais encore une fois, j’en étais conscient."

"Donc, si j’ai choisi de signer sur le long terme, c’est parce que je crois au fait que nous pouvons réussir ensemble et je pense que cela rendra le succès encore plus agréable que si j’avais rejoint une équipe déjà en mesure de gagner des courses. J’ai foi en mon équipe. Je pense n’avoir jamais été dans un meilleur endroit."