Newey raconte l’étonnant ’seul et unique’ entretien de sa carrière
Avec Harvey Postlethwaite, pour son premier travail en F1
Adrian Newey est revenu sur les origines de son envie d’être concepteur en sport automobile, et il a révélé que cela lui est venu dès l’enfance. Celui qui est aujourd’hui concepteur chez Red Bull et a aidé différentes équipes à remporter plus de 200 succès en F1 explique la genèse de sa carrière.
"Vers l’âge de 10 ans, j’ai commencé à vouloir participer à la course automobile en tant que concepteur" raconte Newey dans le podcast Formula For Success. "J’avais l’habitude de fabriquer ces petits modèles réduits de Tamiya et puis, au bout d’un moment, vers l’âge de 12 ans, j’en ai eu assez de faire les dessins des autres."
"J’ai commencé à faire des croquis et à fabriquer mes propres modèles à partir de morceaux d’aluminium plié et de fibre de verre, entre autres. Ensuite, je suis allé à l’école, j’ai été renvoyé de l’école, je suis allé dans un collège technique local, j’ai commencé à m’intéresser aux filles et aux vélos, j’ai failli perdre cette direction, mais j’y suis revenu."
"Ensuite, je suis allé à l’université et j’ai étudié l’ingénierie aéronautique, partant du principe que les avions sont plus proches des voitures de course que n’importe quelle autre discipline. J’écrivais aux équipes, toutes celles que je trouvais."
La moto de Newey a été la star de son entretien
Newey raconte que son seul entretien pour un emploi a été avec Harvey Postlethwaite, lui-même concepteur en Formule 1. Mais les deux hommes n’ont pas vraiment échangé sur des références professionnelles, puisque c’est la moto de Newey qui a interpellé celui qui était censé le juger.
"Lorsque j’ai obtenu mon diplôme, c’était en 1980, donc bien avant internet. On me répondait généralement ’nous n’embauchons pas de personnes sans expérience’."
"Je ne savais donc pas vraiment ce que j’allais faire lorsque Harvey Postlethwaite, qui travaillait chez Fittipaldi à l’époque, m’a appelé et, par chance, j’étais pris ! Il m’a dit : ’pouvez-vous venir pour un entretien ?’ J’ai donc roulé sur ma Ducati jusqu’à Reading depuis Southampton."
"Je me suis assis dans la petite cabine et Harvey est sorti et m’a dit ’tu as une moto", parce que j’étais habillé en cuir. ’Quelle moto as-tu ?’ J’ai dit que j’avais une Ducati 900 SS, qui avait été achetée avec l’argent de ma grand-mère. Mes parents étaient vraiment furieux que j’aie acheté cette moto, mais bon, c’était comme ça !"
"Il a demandé à faire un essai et j’ai répondu ’oui, bien sûr, je vous en prie !’ Il est parti faire un tour dans la zone industrielle, a disparu pendant un quart d’heure et est revenu. Il est revenu, un grand sourire aux lèvres, a enlevé son casque et m’a dit ’quand pouvez-vous commencer ?’ Ce fut le seul et unique entretien de ma carrière !"
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