Le GP de Monaco ’ne veut pas suivre toutes les demandes’ de la F1
"Il reste peut-être 10 % à négocier encore"
Michel Boeri, le haut responsable du GP de Monaco, a admis qu’il menait des négociations difficiles avec Liberty Media sur l’avenir incertain de la course la plus célèbre de la F1.
Le président de l’Automobile Club de Monaco, qui est également un haut responsable de la FIA, a confirmé les informations selon lesquelles le principal point de friction avec Liberty est le désir du propriétaire de la F1 d’avoir plus de contrôle sur la course.
"C’est-à-dire, qu’on les laisse diriger la piste, les publicités, la cérémonie de remise des prix, les commissaires - tout cela," a déclaré Boeri à Monaco Matin.
"Je suis désolé, mais on a quand même fait 79 Grands Prix – malheureusement, j’en ai fait 50 – en ce qui me concerne, c’est clair que je ne suis pas près de les suivre dans toutes leurs demandes."
"Lorsqu’ils arrivent à attirer à eux un Grand Prix nouveau, ils gèrent la piste, la renommée, les accréditations presse, absolument tout. Pratiquement 80% des Grands Prix Européens ont tout lâché. Peut-être qu’ils reçoivent une compensation, je ne le sais pas, mais c’est la même chose partout."
"Pour preuve le Grand Prix dont on attend monts et merveilles, Las Vegas, où Liberty va tout organiser."
"On peut penser que je ne suis pas assez flexible mais je persiste à penser, en ce qui concerne Monaco, que ce n’est pas un Grand Prix calqué sur les autres mais que contrairement à ce que pense Liberty, la spécificité de chacun est essentielle, et pour nous, en particulier l’image de Monaco ne se caractérise pas par le seul circuit mais par son cadre exceptionnel, sa tradition, son décorum et la qualité de son accueil."
"Contrairement à ce que pense Liberty, l’unicité de chaque course est essentielle."
L’accord actuel de Monaco a maintenant expiré, mais Boeri révèle que les négociations ont au moins abouti à un accord sur "les sujets essentiels".
"Pour l’instant on a un dialogue suivi, continu, chacun joue son rôle. Ils sont là pour nous prendre nos avantages et nous sommes là pour les garder. Ils ne sont pas tout à fait ahuris et nous non plus, alors je ne sais pas comment sera la robe de la mariée."
"Une négociation se fait en plusieurs points. Pour être tout à fait honnête, nous sommes tombés d’accord avec Liberty sur les sujets essentiels. Il reste peut-être 10 % à négocier encore. Le prochain rendez-vous interviendra dans les deux semaines après le Grand Prix."
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