McLaren F1 a voulu éviter ’un stress stratégique’ à ses pilotes à Suzuka
Ne pas répéter les erreurs de la Hongrie ou de l’Italie
Avec deux monoplaces évoluant vers la tête de la course, McLaren F1 a tout fait pour éviter une situation "stressante" en termes de stratégie lors du Grand Prix du Japon.
L’équipe a choisi d’échanger les positions d’Oscar Piastri et Lando Norris qui utilisaient des stratégies de pneus différentes à mi-chemin de la course, pour éviter de perdre du temps au profit de George Russell qui était sur une stratégie à arrêt unique.
Norris a passé quelques tours derrière Piastri avant que l’équipe ne demande à l’Australien de passer à la place de son coéquipier, afin qu’ils puissent éventuellement assurer leur podium sans se soucier de Mercedes ou de Ferrari.
C’était un contraste avec le scénario de Monza, où Norris a perdu du temps derrière Piastri et a finalement fini par ne pas dépasser Alex Albon en raison de l’avantage supérieur de Williams en ligne droite.
L’équipe était également sous le feu des projecteurs après le GP de Hongrie, lorsqu’il est apparu qu’elle avait donné à Norris une meilleure stratégie en lui permettant d’utiliser l’undercut pour dépasser Piastri.
"C’était au Japon beaucoup plus facile que ces situations au Hungaroring et à Monza. Ces deux situations étaient stressantes - surtout celle de Monza."
"Quand je dis stressant, je veux dire que nous avons créé un stress entre nos deux pilotes que nous aurions pu éviter. C’est quelque chose que nous avons examiné, cela peut se reproduire à l’avenir, mais quand c’est évitable, nous devrions l’éviter."
"Dans ce cas, l’approche était de voir à quelle vitesse Lando se rapproche et de voir si le dépassement se fait naturellement."
"Quand nous avons vu que cela n’était pas si naturel, nous avons alors demandé aux pilotes d’échanger afin de ne pas perdre de temps pour les deux."
Stella a déclaré qu’il préférait que les pilotes se dépassent "naturellement" sur la piste.
"Si le dépassement se fait naturellement, il n’est pas nécessaire d’instruire les pilotes. Nous voulions donc voir si cela était possible."
"Mais pour être honnête, entre ’voyons si cela se produit naturellement’ et la consigne, il n’y a eu qu’un seul tour car c’était clair que cela ne pourrait pas arriver et qu’ils allaient finir par se ruiner chacun leur stratégie et leurs gommes inutilement. J’ai pensé que c’était aussi juste que possible."
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