Transferts F1 : les pilotes se préparent à des ‘chaises musicales’ pour 2026
Qui roulera où ?
À court terme, tous les pilotes sont plus ou moins confortés dans leur baquet. Seul celui de Logan Sargeant pourrait être menacé même si Williams souhaite continuer avec l’Américain. De la même manière celui de Sergio Perez sera très convoité en 2025.
Mais à moyen ou long terme, les acteurs du paddock regardent aussi vers 2026 : il s’agira d’une échéance très importante, avec les entrées en vigueur des nouveaux règlements moteur et châssis.
Nico Hülkenberg, qui a prolongé pour un an avec Haas, désirerait-il par exemple prendre part à l’aventure Audi, qui commencera en 2026 ? Ou bien n’y a-t-il pas encore réfléchi ?
« Au début de l’année prochaine, on commencera à se poser des questions à ce sujet. Je pense que les chaises musicales vont se mettre en place l’année prochaine - et naturellement des choses commenceront à bouger pour certains et cela dépendra de ce qui se passe, de vos performances et de votre valeur sur le marché. »
Valtteri Bottas lui courtise aussi le baquet Audi, occupant actuellement un volant chez Sauber-Alfa Romeo. Et il se permet de taquiner Helmut Marko, qui avait douté de la compétitivité de la future unité de puissance Audi...
« J’ai entendu dire qu’Audi serait très forte en 2026. C’est la rumeur ! Mais oui, bien sûr, comme tout le monde, il y a beaucoup de points d’interrogation. Sur le règlement 2026, je n’ai pas encore fait d’essais en simulateur pour le tester avec les dernières données, donc c’est encore un peu loin. »
« Mais en fin de compte, ça viendra vite et au moins pour Sauber, il y a un plan clair de ce qui se passe et oui, il y a déjà eu beaucoup de travail de fait, c’est sûr. »
Albon, Leclerc, Tsunoda évoquent leurs avenirs
Alexander Albon, chez Williams, escompte-t-il disputer la prochaine ère réglementaire dans une des écuries de pointe ? Se concentre-t-il à 100 % sur Williams pour le moment ?
« Bien sûr que nous y prêtons attention, c’est d’ailleurs davantage les équipes qui y prêtent attention que les pilotes. Nous devons juste nous concentrer sur notre travail. Je ne suis pas dans ce sport depuis assez longtemps, mais il semble qu’il y ait beaucoup de mouvement autour de 2026 en général de la part de tout le paddock pour garder... il y a beaucoup de choses qui se passent autour de cette date - et c’est à ce moment-là que nous aurons les grandes chaises musicales, comme Nico l’a dit. »
« Oui, nous gardons évidemment un œil sur ce qui se passe, mais c’est tellement difficile de prédire ce qui va se passer » rajoute Sergio Pérez. « Je pense que nous essayons tous d’obtenir le meilleur contrat possible, là où nous pensons être le plus compétitif. Mais dans mon cas, j’ai encore une année de contrat, donc je ne suis pas pressé à cet égard. »
Et Charles Leclerc ? Sera-t-il toujours chez Ferrari en 2026 malgré les déceptions ?
« En tant que pilote, il est très difficile de savoir exactement où en est chaque équipe. Je me concentre sur moi-même et sur Ferrari. Je n’ai pas encore eu la chance de conduire la voiture (de 2026) dans le simulateur et dès que ce sera le cas, je serai en mesure d’en dire un peu plus. Mais oui, pour l’instant, il est très difficile d’avoir une image claire du développement ou de quoi que ce soit. »
Yuki Tsunoda, qui serait un candidat idéal pour Aston Martin-Honda en raison de sa nationalité, réagit lui avec humour.
« J’ai un peu peur maintenant de parler de tous ces line-ups ! Nous verrons bien. Évidemment, pour moi, je suis dans la famille Red Bull, donc ce serait bien que je fasse partie de Red Bull. »
À qui donc va la loyauté de Yuki Tsunoda ? À Red Bull ou bien à Honda, qui le soutient aussi financièrement ?
« Les deux ! Les deux, sans aucun doute. Je veux dire que Honda me soutient depuis l’âge de 16 ans. En fait, j’ai commencé sur ce circuit de Suzuka. Sans eux, je ne serais pas là, mais en même temps, sans Red Bull, je ne serais pas là non plus. C’est donc difficile à dire, mais ils sont différents. Ils se combinent très bien en tant que catégorie junior, lorsque j’étais junior. Ils m’ont aidé dans les deux sens et cela s’est très bien équilibré. Donc, les deux, sans aucun doute. »
Venons-en à présent à Lewis Hamilton... se voit-il toujours en F1 à plus de 40 ans ? Il répond avec distance et humour…
« Je viens juste de signer mon contrat... Pour être honnête, je ne sais pas grand-chose à ce sujet. Mais bien sûr, dans un avenir pas si lointain, je regarderai mon contrat jusqu’en 2030. Oui, c’est vrai ! »
Des F1 moins agréables à piloter ?
Enfin, Esteban Ocon sera lui sûrement en F1 en 2026, mais avant de savoir dans quelle équipe il roulera, il escompte connaître d’un peu plus près les détails de ce règlement...
« Oui, c’est assez vague pour l’instant. Je ne sais même pas si les règles sont complètement fixées. J’ai entendu dire que certains pilotes avaient testé ces nouvelles voitures sur le simulateur, comme Red Bull. De notre côté, nous les avons testées avec nos pilotes d’essais sur le simulateur et nous avons eu un premier aperçu, mais comme l’a dit Checo, on ne peut pas vraiment connaître l’avenir. »
« Sur les longs circuits, la gestion de l’énergie semble assez délicate pour le moment. Donc oui, nous ne nous retrouvons pas dans des situations où une voiture aura 30 km/h de plus que les autres. Il reste encore beaucoup de temps pour tout comprendre et voir comment cela fonctionne. Nous verrons plus tard. »
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