Marko : Nous savons que nous avons d’énormes problèmes

Helmut Marko, le consultant de Red Bull, a salué le succès de Ferrari à Monza avec une stratégie réussie. L’Autrichien a aussi été heureux de voir McLaren F1 laisser ses pilotes se battre, ce qui a évité à Max Verstappen de voir Lando Norris revenir très rapidement au classement.

"Tout d’abord, nous sommes heureux que Ferrari ait gagné avec une stratégie audacieuse mais finalement réussie" a déclaré Marko à ORF. "Nous sommes également satisfaits de l’attitude sportive de McLaren, c’est bon pour Max !"

"On l’a vu dès le premier tour et ils n’ont pas changé de place par la suite. En d’autres termes, notre contre-performance n’était pas si visible. Cela aurait pu être pire, mais l’écart est à peu près le même qu’à Zandvoort."

Marko admet que Red Bull accuse un retard très inquiétant sur McLaren et Ferrari, et il espère que l’équipe parviendra à trouver le moment où elle a pris une mauvaise direction : "Si Lando avait mené dès le départ, l’écart aurait été de 40 secondes. Maintenant, il est de 38 secondes."

"Nous savons que nous avons d’énormes problèmes et cela n’aide pas. Nous devons revenir en arrière et trouver le point où nous avons pris un mauvais virage afin de rétablir l’équilibre de la voiture. Ensuite, j’espère que les choses iront mieux."

Les problèmes ont été multiples pour Red Bull. Le premier a été la dégradation des pneus, les RB20 ayant subi du graining après 15 tours seulement en gommes dures, ce qui a empêché une stratégie à un arrêt : "Nous y avons pensé mais notre dégradation était bien trop élevée. On n’aurait jamais pu faire ça."

Pourquoi la Red Bull RB20 est devenue "un monstre"

Verstappen a déclaré que la RB20 était devenue "un monstre", et Marko approuve les propos de son pilote. Il les détaille même et note plusieurs problèmes à régler, à commencer par la vitesse en ligne droite, mais aussi l’équilibre, la gestion des pneus, et la présence aléatoire de sous-virage et de survirage.

"Nous étions parmi les plus lents dans les lignes droites. Mais il n’aurait pas été possible de rouler avec encore moins d’aileron arrière. Nous avons besoin d’un équilibre dans la voiture et nous devons voir où nous avons pris un mauvais virage. Nous devons revenir à un niveau où la voiture était encore compétitive."

"Un moment, il a du sous-virage, puis du survirage, puis les freins sont à nouveau instables à l’entrée du virage. Nous avons perdu l’équilibre à un moment donné avec les mises à jour et avec l’équilibre, nous avons également perdu la capacité d’aller vite avec la voiture."