Limites de piste : Stroll juge que les circuits sont le problème

"Des bacs à gravier et de l’herbe règleraient le problème"

Par Emmanuel Touzot

31 octobre 2024 - 19:40

Lance Stroll ne pense pas qu’Aston Martin F1 puisse retrouver son regain de forme du Grand Prix du Brésil l’année dernière, cette année à Interlagos. Bien qu’il aime beaucoup le circuit en banlieue de Sao Paulo, il s’attend à une course difficile mais n’exclut pas quelques bonnes opportunités.

"Pas vraiment, parce que nous sommes dans une situation différente de celle de l’année dernière. Vous savez, nous avions une bonne voiture ici l’année dernière, donc quand la voiture est bonne, les résultats viennent" assure Stroll.

"Lorsque la voiture est moins compétitive, il est naturellement plus difficile d’obtenir ces résultats. C’est un excellent circuit. J’aime toujours venir ici. Il y a un bon rythme et une bonne fluidité, et c’est très amusant à piloter. Et peut-être un peu de météo pour mélanger les choses, ce qui rend toujours les choses intéressantes et offre des opportunités."

Interrogé sur la polémique du moment, à savoir les débordements de Max Verstappen en piste, le Canadien a un autre avis : "Je pense que le problème, ce sont les pistes. Vous savez, je pense que si nous avons ces grandes zones de dégagements qui, vous le savez, poussent les pilotes à freiner trop tard et trop loin et à sortir de la piste."

"Si nous avions des bacs à gravier et de l’herbe, je pense que cela réglerait naturellement ces problèmes. Les courses seraient plus propres et plus équitables. Mais je pense aussi que les directives sont devenues très complexes : l’aileron avant doit se trouver à côté du rétroviseur de la voiture extérieure et vice-versa si l’on est à l’extérieur."

"Par le passé, si une partie de la voiture se trouvait à côté de vous, vous deviez laisser de l’espace aux autres voitures. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, car les lignes directrices sont plus complexes. Alors oui, c’est peut-être une chose à laquelle il faudra penser l’année prochaine. Mais je pense que les zones de dégagement sont un problème majeur."