Leclerc dément manquer de confiance envers Ferrari
Il est très critique mais c’est sa façon d’avancer
Charles Leclerc affirme que la "confiance" qu’il a pour Ferrari n’est pas un problème.
Ferrari est entrée dans le championnat de cette année avec son PDG, Benedetto Vigna, proclamant que la SF-23 serait "une monoplace qui sera sans précédent en termes de vitesse".
Cela s’est rapidement avéré être une fausse promesse, Carlos Sainz admettant qu’ils savaient déjà lors des tests de pré-saison qu’ils n’avaient pas réalisé les mêmes gains que leurs rivaux, notamment Red Bull, pendant l’hiver.
L’incapacité de Ferrari à défier Red Bull pour des victoires, ou même à se battre régulièrement pour le podium, a vu les deux pilotes remettre en question les stratégies de la Scuderia, autant en piste qu’en dehors en ce qui concerne le développement.
"Je dis à l’équipe ce que je pense et l’équipe dit ce qu’elle pense. C’est la façon d’avancer," explique Leclerc au Guardian quant à ces critiques qui peuvent donner une impression très négative et un signe de manque de confiance
"Je ne pense pas que la confiance ait jamais été un problème. Nous avons une vision très différente à l’intérieur de la voiture de celle que l’équipe a sur le muret des stands, donc ces choses se produisent."
"Nous sommes parfois en désaccord car nous sommes très honnêtes les uns avec les autres."
Leclerc ne baisse pas les bras même si cela conduit parfois à une erreur de sa part.
"Ma mentalité a toujours été de pousser au maximum et de ne rien laisser sur la table. Lorsque vous avez une voiture plus délicate à piloter, comme c’est le cas pour la première partie de cette saison, des erreurs se produisent. Je sais ça. Chaque fois qu’il manque quelque chose, j’essaie de trouver quelque chose qui n’est pas là, j’essaierai toujours de repousser les limites."
"Je suis très critique quand je fais une erreur, mais en tant que membre d’une équipe, j’essaie d’être très objectif et très direct avec elle aussi. J’essaie de pousser tout le monde à avoir la même approche, à être autocritique et à essayer d’en tirer des leçons et de s’améliorer."
Il a cependant appelé à la patience alors que Ferrari cherche son premier titre mondial depuis celui de Kimi Raikkonen en 2007.
"Je suis le premier à vouloir être dans un combat pour le titre. Mais ce n’est pas frustrant, ça me motive beaucoup. Je suis encore plus motivé pour changer cela, pour ramener Ferrari là où elle mérite d’être, c’est-à-dire toujours au top. Une fois là-haut, je suis sûr que ce sera un moment très, très spécial."
"Cette année est loin de ce à quoi nous nous attendions, mais être un pilote Ferrari est quelque chose de très spécial. Je ne ressens pas la pression extérieure mais je me mets beaucoup de pression pour réussir, avec la responsabilité de ramener Ferrari au sommet."
"La passion que les gens ont pour l’équipe est unique. Avec le bon côté, tellement d’enthousiasme, vient aussi le mauvais, avec des choses plus difficiles à gérer. A cause de cette passion les gens sont assez impatients."
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