Le film F1 aura-t-il un effet aussi puissant que Drive to Survive ?

Vasseur fait une très, très courte apparition dans le film

15 juin 2025 - 07:40
Le film F1 aura-t-il un effet aussi puissant que Drive to Survive ?

Alors que la sortie du film F1 est prévue d’ici une grosse semaine, les patrons d’équipe, dans le paddock, ont été interrogés sur leur enthousiasme (ou pas) sur cette méga-production.

Frédéric Vasseur tout d’abord : le patron de Ferrari fait une petite apparition dans le film et y réagit avec l’humour qu’on lui connait, en faisant référence aux rumeurs de la presse italienne qui le disent plus que jamais sous pression à Maranello !

« Je cherche un nouveau travail ! »

« Je n’ai eu que deux mots à dire. Ce ne fut pas une expérience énorme, mais cela s’est plutôt bien passé. »

Du côté de Williams F1, James Vowles, après avoir plaisanté sur le premier rôle joué par Frédéric Vasseur dans le film, a évoqué le professionnalisme de l’équipe de tournage, conseillée par Lewis Hamilton.

« Ce qui m’a impressionné, ce sont les deux mots de Fred, avant tout. »

« Et l’un était italien : “niente”. »

« Mais il y a plus à dire… Ils se sont intégrés à nous comme s’ils étaient l’équipe ici. »

« Il faut se souvenir que pour beaucoup de scènes, ils n’avaient qu’une seule chance, une seule prise, et c’était tout. »

« Nous n’allions pas revenir au début de la course pour la refaire. Ils devaient simplement capter leurs images. »

« Et c’est ce qui m’a impressionné. Si vous participez à un tournage, vous réalisez qu’ils font environ 40 prises. Même quand nous faisons notre propre travail, nous faisons 40 prises. »

« Eux non. Ils ont réussi dans les temps et l’ont bien fait. C’est assez impressionnant. »

À l’image de Drive to Survive, le film F1, voulu par Liberty Media, a vocation à attirer plus de nouveaux fans vers le sport.

Le film atteindra-t-il son but ? Ayao Komatsu, le patron de Haas F1, est optimiste à ce sujet.

« Oui, c’est mon avis. Parce que pour beaucoup de gens qui n’ont qu’un intérêt passager pour le sport automobile, le film est vraiment immersif. »

« Les images embarquées, nous les regardons tout le temps, mais pour les gens qui ne les voient pas régulièrement, je trouve que c’est vraiment très immersif. »

« Et puis les scènes de course avec les vraies images et les effets spéciaux, etc., sont brillamment fusionnées. Donc oui, c’est mon avis. C’est assez excitant pour les fans qui ne voient pas ça tout le temps. »

C’est aussi avec Drive to Survive que Frédéric Vasseur voudra comparer cette nouvelle expérience cinématographique.

« On peut faire le parallèle avec Netflix : nous attirerons une nouvelle base de fans avec le film. »

« Et peut-être qu’à l’avenir, ils regarderont les courses simplement parce qu’ils ont vu le film auparavant. Et c’est aussi l’objectif de cette histoire. »

James Vowles, enfin, apporte une précision sur ce nouveau public visé : comme souvent avec Liberty Media, la cible sera outre-Atlantique.

« Je suis convaincu que cela attirera une nouvelle base de fans vers le sport parce que c’est authentique à la Formule 1, mais avec une approche hollywoodienne. »

« Mais cela touchera un public différent, surtout, à mon sens, aux États-Unis. »

« Et c’est exactement tout l’objectif derrière : amener des regards vers notre sport que j’adore. »


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