La F1 privilégie son avenir mais note les difficultés des constructeurs
Un équilibre difficile pour Symonds
Alors que la F1 a validé et annoncé en octobre 2019 un nouveau règlement pour 2021, Pat Symonds révèle qu’il n’a pas été simple de le mettre en place avec les objections des équipes. Le Britannique est à la tête des projets techniques de la F1 et a vu différents niveaux de protestations.
"Les gens qui rencontrent le succès ont tendance à accueillir les défis et gèrent bien mieux les changements que les autres" explique Symonds. "Avec les équipes, c’est un peu différent car vous devez vous rappeler l’énorme investissement dont il s’agit."
"Quand nous travaillions sur le règlement 2021, je dois dire que ce qui étaient à l’avant du peloton étaient plus réfractaires, et ceux qui étaient à l’arrière étaient moins réfractaires, pas moins réfractaires, mais nous soutenaient davantage."
Selon lui, la dynamique actuelle de la F1 est bonne, mais les forces en présence et les acteurs du milieu seront amenés à changer dans les prochaines années, et c’est pour cela qu’il ne faut pas écouter que les équipes, qui voient avant tout leur propre intérêt.
"C’est naturel, mais ce qu’on doit faire, c’est en faire un business viable. Ce n’est pas durable pour le moment. C’est sain, mais ça ne peut pas durer. Les constructeurs sont en difficulté, ils ne vendent pas de voitures et ils dépensent une fortune dans l’électrification."
"Nous devons protéger l’avenir de notre sport, et nous le protégerons en le rendant plus attractif, particulièrement auprès d’un public plus jeune. Et ça implique aussi du changement à différents niveaux."
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