Hülkenberg, le ‘Monsieur 6e place’, arrive en pleine confiance en Hongrie

Il regrettera Kevin Magnussen

Par Alexandre Combralier

18 juillet 2024 - 19:05
Hülkenberg, le ‘Monsieur 6e place',

C’est l’homme en forme du moment : Nico Hülkenberg.

Le pilote Haas F1 (et futur pilote Stake) a terminé les deux derniers Grands Prix, au Red Bull Ring et à Silverstone, à la 6e place.

18 points marqués qui permettent aussi à Haas de faire le trou sur Alpine, au classement des constructeurs.

« Oui, vraiment, c’était bien » sourit l’Allemand dans le paddock du Hungaroring.

« L’Autriche, ça a été un très bon Grand Prix. Puis nous avons apporté l’évolution à Silverstone, ce qui a ajouté plus de performance et a été un bon pas en avant. »

« Jusqu’à présent, nous sommes certainement l’une des bonnes surprises de cette saison, nous avons regagné beaucoup de performance par rapport à l’année dernière. »

« C’est donc une bonne chose. C’est très agréable, évidemment, de courir pour des points. Nous avons eu, je ne sais pas combien de points, mais nous avons fini aussi plusieurs fois très près du top 10. »

« Et évidemment, notre ambition et notre objectif sont d’essayer de continuer à performer comme ça pendant le reste de la saison. »

Nico Hülkenberg peut-il donc entrer à nouveau dans les points ou être autant compétitif, ce week-end en Hongrie ?

« Je le pense... Nous avons été autour du top 10 et compétitifs dans le milieu de grille récemment. On a été dans la course pour la cinquième équipe la plus rapide à de nombreuses occasions. Et je ne vois pas pourquoi ce serait différent ici. »

L’an dernier, Haas F1 dévorait ses pneus en course et était la voiture la plus lente du plateau... Nico Hülkenberg s’attendait-il à pareille remontada cette année ?

« Nous nous sommes déjà un peu surpris lors des essais hivernaux à Bahreïn et, dès le départ, nous nous sommes trouvés dans une meilleure forme que ce à quoi nous pouvions nous attendre. »

L’occasion pour le pilote de féliciter le nouveau directeur d’écurie Ayao Komatsu... et de tacler Günther Steiner ?

« Ça s’explique notamment par un remaniement des structures techniques que nous avions au sein de notre équipe et de l’organisation. C’est très agréable et positif. »

« Idéalement, nous voulons évidemment continuer à surfer sur la bonne vague que nous avons connue récemment. Ce ne sera pas facile. Les marges sont très fines à l’avant comme en milieu de grille, quelques dixièmes peuvent vous placer à l’arrière ou à la 9e, 10e place dans la hiérarchie. Donc l’exécution, l’exécution propre de chaque week-end, la maximisation de vos opportunités et de vos chances, ça va être la clé. Mais je crois que nous disposons d’un package cohérent qui nous permettra d’être compétitifs sur n’importe quel type de circuit. Donc, oui, j’attends avec impatience la seconde moitié de la saison. »

Il y a quelques jours, Nico Hülkenberg avait pris la défense de son coéquipier Kevin Magnussen, soulignant qu’il méritait de rester en F1.

Mais Haas F1 a fait un autre choix : Kevin Magnussen va quitter Haas F1 à la fin de l’année.

Hülkenberg regrettera-t-il de ne plus faire équipe avec le Danois, avec qui il s’est bien entendu, malgré toutes les polémiques passées (suck my b...) ?

« Oui, j’ai apprécié de travailler avec lui ces deux dernières années. C’était vraiment agréable. Et nous nous entendons très bien. Après notre petite histoire d’amour il y a quelques années, notre relation s’est transformée en amitié. Nous travaillons bien en équipe. La plupart du temps, nous poussons dans la même direction. Et oui, c’est un plaisir d’être avec lui. Je lui souhaite bonne chance et tout ce qu’il y a de mieux pour son avenir. »

Nico Hülkenberg regrette-t-il de quitter Haas F1 pour Stake ?

Parlons de l’an prochain désormais. Avu de la forme de Haas F1... et de celle de Stake, Nico Hülkenberg n’a-t-il pas fait un mauvais choix ? En 2025, n’a-t-il pas peur de rouler en fond de grille ?

« Je ne suis pas inquiet. Ce sera une année difficile, oui, c’est sûr (pour Stake). Mais c’est la première année d’une longue route (avant l’arrivée d’Audi en 2026, ndlr). En voyant les 12 premières courses, en voyant ce qui se passe, je vois aussi souvent comment ces marges serrées vous font perdre des points. C’est une question de détails. Parfois, la malchance s’en mêle. »

« Je ne suis donc pas inquiet ou préoccupé pour le moment. Je sais aussi que, dans huit ou dix mois, lorsque la saison commencera l’année prochaine, la situation pourra être très différente. Donc, vous savez, je vais bien et je suis détendu. »

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