Hulkenberg était ’très proche de signer avec un top team’ en 2013

L’Allemand révèle aussi un gros défaut chez lui

Par Franck Drui

2 mars 2020 - 09:18
Hulkenberg était 'très proche (...)

Nico Hulkenberg, fraichement retraité contre son gré de la F1, compte bien tenter un retour dans le sport en 2021, en essayant de profiter des nombreux transferts potentiels, au moins dans le milieu de peloton.

Il révèle aujourd’hui cependant avoir manqué une chance d’intégrer un top team en 2013.

"Oui cette année-là, j’ai failli réussir et signer pour un top team, j’en étais très proche, mais malheureusement cela n’a pas fonctionné," explique-t-il.

L’Allemand ne donne pas le nom de cette équipe mais on peut penser à Ferrari, qui a remplacé Felipe Massa par Kimi Raikkonen. Mark Webber a lui fait place à Daniel Ricciardo chez Red Bull et Sergio Perez a dû partir pour donner son baquet à Kevin Magnussen chez McLaren, qui était encore considéré comme un top team à l’époque.

Selon Hulkenberg, sa performance avec la Force India au Grand Prix du Brésil 2012 l’avait bien placé sur les radars des équipes.

"Il y a toujours des moments spéciaux dans certaines courses. Il faut se montrer sous son meilleur jour et après vous pouvez intégrer un top team. Cela se fait normalement dans les 2 à 4 ans. Mais si vous ne réussissez pas, de jeunes talents sont déjà arrivés et sont prêts à le faire."

"En Formule 1 il faut être au bon endroit, au bon moment et avec les bonnes personnes. J’ai tout de même prouvé ma valeur sinon je n’aurais pas survécu 10 ans en Formule 1. On ne vous engage pas pour le fun !"

Hulkenberg admet certains torts toutefois, du côté de sa personnalité.

"Je pense que cela aurait aidé si j’avais été plus ouvert et communicatif à l’époque qu’aujourd’hui. J’étais un peu trop fermé sur moi-même, presque timide. Certains ont pu prendre cela pour de l’arrogance mais ce n’était pas ça."

Comme exemple, il cite le fait que les autres pilotes mettent plus d’efforts à constituer leur réseau, à rencontrer des personnes dont les patrons d’équipes en dehors des circuits. Au restaurant ou lors d’autres activités.

"J’étais juste trop réservé et je ne réalisais pas l’importance de cet aspect. J’aurais pu faire plus et cela n’aurait certainement pas fait de mal à ma carrière. Mais j’étais jeune et totalement concentré sur ma performance. Lorsqu’on me sollicitait pour quelque chose qui n’avait rien d’obligatoire, pour mon équipe, je disais jusque que je m’en foutais, qu’on me laisse tranquille parce que je dois courir."

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