Hamilton remercie les pilotes de F1 ayant mis un genou à terre

Tout en respectant le choix de ceux qui ne l’ont pas fait

Par Emmanuel Touzot

6 juillet 2020 - 10:37

Les pilotes de F1 ont lancé la saison 2020 par un message contre le racisme avant l’hymne national de l’Autriche, hôte du premier Grand Prix de l’année. Tous disposés devant une inscription End Racism au sol, ils ont marqué un temps d’arrêt pour montrer leur soutien à la lutte contre le racisme.

19 pilotes portaient le T-Shirt ’End Racism’, tandis que Lewis Hamilton en portait un orné d’une inscription Black Lives Matter. Ils ont été 14 à s’agenouiller, un geste lié à cette lutte, tandis qu’Antonio Giovinazzi, Daniil Kvyat, Charles Leclerc, Kimi Räikkönen, Carlos Sainz, et Max Verstappen ont fait le choix de rester debout, ce que respecte Hamilton.

"Honnêtement, je ne connais pas les différentes raisons ou opinions de chacun" assure Hamilton. "Je suis au courant des opinions de certains pilotes, mais c’est privé et je ne veux pas les partager, mais je pense surtout que personne ne devrait se sentir forcé à mettre un genou à terre."

Hamilton tient à confirmer qu’il n’a obligé personne à le faire, ni même n’a été celui qui a apporté le sujet au briefing des pilotes, puisque ce sont Sebastian Vettel et Romain Grosjean qui en ont parlé : "J’aimerais apporter une correction, parce qu’il y a une histoire en ligne qui est vraiment incorrecte."

"Quand nous avons fait le briefing des pilotes, Seb et Grosjean en ont tous les deux parlé, et demandé aux pilotes s’ils voulaient le faire, et certains on dit qu’ils ne voudraient pas. J’ai laissé tout le monde dire ce qu’ils avaient à dire, et je me suis ouvert à eux en disant que je le ferais, mais qu’ils devaient faire ce qui leur semblait correct."

"Je suis vraiment, vraiment reconnaissant envers ceux qui se sont agenouillés avec moi. Je pense que c’est un message très puissant. Que vous vous agenouillez ou non, ça ne changera pas le monde."

"C’est un problème bien plus important dans le monde qu’une chose si futile. Pour moi, tout le monde avait le droit de faire son propre choix, et à titre personnel j’ai jugé que c’était la meilleure chose à faire."