Grisée par ses performances, Sauber ne compte pas du tout abandonner 2025
Une mauvaise idée pour l’an prochain ?

L’espoir et les sourires sont revenus chez Sauber : l’équipe suisse a marqué des points lors des deux derniers Grands Prix, et qui plus est sur deux circuits différents.
Sauber pourra-t-elle faire la passe de trois ce week-end, en Autriche ? Sur le papier, c’est bien sûr possible. Mais pour l’heure, le directeur d’écurie Jonathan Wheatley veut surtout féliciter les siens pour le travail accompli et les évolutions qui ont bien porté leurs fruits !
C’est l’occasion pour l’ancien directeur sportif de rendre hommage à son supérieur direct, Mattia Binotto…
« C’est une performance d’équipe totale. Ce qui est encourageant, c’est que le travail que Mattia a commencé il y a près d’un an commence à porter ses fruits. Les outils commencent à être en corrélation les uns avec les autres. Les pièces que nous mettons sur la voiture semblent aller dans la bonne direction. Les pilotes ont plus de confiance. Nous comprenons la C45 mieux qu’il y a cinq ou dix courses. Et il y a une dynamique qui se crée dans l’équipe, et c’est une excellente énergie. »
Qu’ont pu apporter les évolutions ce week-end également, au Red Bull Ring ? Sont-elles aussi efficaces que celles de Barcelone ?
« Il est un peu trop tôt pour le dire. Nous devons examiner les données, nous devons les analyser. Les longs relais ont été effectués, mais je ne m’attends pas à ce que ce soit comme ça dimanche. Nous avons donc un peu plus à analyser, mais le sentiment est positif. »
Le pilote qui a marqué tous les points chez Sauber cette année s’appelle, sans trop de surprise, Nico Hülkenberg. À quel point l’Allemand est impressionnant d’efficacité selon Wheatley ?
« Eh bien, vous savez, je suis sa carrière depuis longtemps. Travailler avec lui est un plaisir, je dois le dire. Son professionnalisme, la façon dont il aborde un week-end de Grand Prix… il est mesuré. Il est le package complet à mes yeux. Il apprécie clairement les évolutions de la voiture. »
Pour autant, Gabriel Bortoleto n’est pas très loin de Nico Hülkenberg et pour sa saison de rookie, est aussi discret que très satisfaisant.
« Gabi est si proche (de Nico Hülkenberg). La confiance se construit. Il a encore livré une performance très propre, avec de très bons retours aux ingénieurs lors des EL1 par exemple. Il apprend, se développe. Je suis vraiment, vraiment satisfait de ses progrès. »
Sauber n’abandonne pas du tout 2025
Même si Sauber n’est plus dernière au classement des constructeurs, l’équipe n’a pas grand-chose à jouer cette année au classement des constructeurs. Ne faut-il pas alors abandonner le développement de cette année, pour se concentrer sur la révolution réglementaire de 2026, lorsque Sauber s’appellera Audi ? Pas selon Wheatley !
« Il y a tout à jouer. Ce championnat n’est pas terminé. Nous n’avons pas baissé les bras. Nous ne sommes pas ici pour faire de la figuration. Nous sommes ambitieux et nous avons des objectifs que nous voulons atteindre. »
« Nous n’avons pas le sentiment que cela ait un impact sur notre voiture de 2026 – du moins, Mattia me dit que ça n’en a pas. »
« Il y a une énergie autour du développement progressif de la voiture et du fait d’aller dans la bonne direction. Je ne dis pas que cela va continuer jusqu’à Abou Dabi, mais c’est encourageant. »
Audi a misé gros sur la révolution réglementaire de 2026, mais selon Charles Leclerc, ce règlement devrait surtout apporter de la déception pour le pilotage et le plaisir des pilotes.
Un avis que partage Jonathan Wheatley ? On sent quelques doutes poindre…
« Ce que je dirais, c’est qu’il est important que nous assurions le spectacle. Toutes ces préoccupations ont été soulevées au début de cette réglementation technique, et la gestion de l’énergie était alors aussi un grand sujet. Mais regardez où nous en sommes, avec le championnat le plus serré de l’histoire de ce sport. Nous devons donc considérer l’évolution faite à travers cette nouvelle réglementation technique, et nous devons nous assurer que nous ayyons toujours à cœur les meilleurs intérêts du sport. »
Enfin, l’ancien directeur sportif de Red Bull voit-il, dans son ancienne équipe, Sebastian Vettel jouer le rôle occupé actuellement par Helmut Marko ? La question lui a été posée.
« Eh bien, essayer de remplacer Helmut est un sacré défi en soi. Je n’imagine pas comment un seul individu pourrait le faire. »
« Je n’ai pas vu Sebastian depuis un moment. C’est une personne très impressionnante, comme vous le savez tous. »
« Je crois que les conversations ont été confirmées entre les deux parties, mais je ne sais pas si cela aboutira à quelque chose. Mais j’espère voir Helmut dans ce rôle pendant encore très, très longtemps. »
Nouveau : comment suivre au mieux l’actualité de notre site ?
Si vous appréciez nos articles, faites-le savoir à Google, cela nous boostera ! Un clic qui ne change rien pour vous mais qui signifie beaucoup pour nous. Cliquez sur le bouton Suivre sur Google pour nous soutenir !
Via notre nouvelle chaîne WhatsApp Nextgen-Auto.com !
Devenez follower sur WhatsApp pour recevoir des informations en avant-première sur l’actualité F1, des coulisses du paddock et, bien entendu, les liens des articles les plus importants dès leur parution.
N’oubliez pas que vous pouvez aussi vous abonner (cliquez sur l’étoile pour mettre en favori) à notre Google News si vous utilisez l’appli Google Actualités sur votre smartphone.

Sauber - Stake F1 Team
- Hülkenberg explique ’l’équilibre’ que la F1 doit trouver avec les Sprints
- Sauber F1 se prépare à la course ’unique’ de Singapour
- Le plafond budgétaire permet-il de mettre en avant les équipes ou bloque-t-il la hiérarchie ?
- Hulkenberg de plus en plus éclipsé par Bortoleto chez Sauber F1
- Sauber F1 explique ce qui a mis la C45 ’à rude épreuve’ à Bakou