Ferrari loue le contrôle de Sainz dans une course ’difficile’ à Monaco

Frédéric Vasseur a salué la capacité de Carlos Sainz à gérer le moment difficile lorsque sa voiture s’est immobilisée avec un dégât au premier départ du Grand Prix de Monaco. Le directeur de Ferrari explique que c’était compliqué pour l’équipe de comprendre ce qui se passait pour son pilote, avant de voir qu’un autre accident avait eu lieu derrière.

"Depuis le muret des stands, pas exactement" a déclaré Vasseur. "Parce que nous n’avons pas vu l’accident derrière et nous sommes concentrés sur la discussion avec Carlos pour comprendre exactement ce qui s’était passé, s’il pouvait redémarrer la voiture etc."

"C’était certainement une bonne nouvelle quand ils nous ont dit que toutes les voitures n’avaient pas franchi la ligne de la voiture de sécurité et qu’ils devaient faire la ligne du secteur un et prendre en compte la position de la ligne de la voiture de sécurité également."

Mais la course qui a suivi a été délicate également pour Sainz : "Pour Carlos, c’était encore plus difficile parce que nous lui avons demandé de ne pas trop s’éloigner de Piastri pour couvrir une éventuelle Safety Car mais aussi pour ralentir Norris pour Russell."

"Il s’agissait plus de contrôler la course que de la pousser. C’était un peu frustrant pour eux parce qu’ils ont demandé plusieurs fois à la radio ’est-ce que je peux attaquer ?’. Mais ce n’était pas du tout notre intérêt. Je suis plus que satisfait du travail qu’ils ont accompli aujourd’hui."

Ferrari a bien contré la stratégie de McLaren F1

Le directeur de McLaren F1, Andrea Stella, explique que son équipe voulait réussir à arrêter Lando Norris pour lui donner la chance de pouvoir attaquer derrière les leaders, mais que la stratégie de Ferrari consistant à ralentir a parfaitement fonctionné.

"En ce qui concerne l’arrêt de Lando, oui, nous l’avons envisagé et naturellement nous l’avons envisagé pendant toute la course, mais Ferrari a fait du bon travail en gardant toujours Lando dans la fenêtre d’arrêt aux stands de l’une des Mercedes" a expliqué Stella, qui n’a pas de regret.

"La fenêtre des stands aurait pu apparaître pour un seul tour, mais cela aurait été un peu risqué parce que, dès que l’arrêt au stand aurait été plus lent d’une seconde que la normale, nous aurions pu nous retrouver derrière une Mercedes et puis c’était fini."

"Mais d’après ce que j’ai vu sur les dépassements, je pense qu’il n’y avait aucune chance que nous puissions dépasser Carlos, même avec des pneus frais. Je ne pense donc pas que cela aurait changé le résultat."